Animaux Nature Vie Solidaires
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Information Défense et Protection Animale et Environnement
 
AccueilPublicationsRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
 Le Site AVNS continue d'évoluer
 
Vous pouvez dès à présent vous abonner à la new
 Visiter régulièrement,  en un clic sur l'image >
pour vous tenir informé chaque semaine
de tous les nouveaux sujets
Infos et discutions postés sur le forum AVNS
♣️ ♣️ ♣️ ♣️ ♣️
Guide Conseils techniques
Tout savoir faire sur AVNS
Canaille vous explique
RV sur son site d'astuces
 en un Clic sur l'image
 
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

 

 L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret

Aller en bas 
AuteurMessage
Kenny fondatrice
Fondateur Administrateur
Fondateur Administrateur
Kenny fondatrice


Messages : 4227
Date d'inscription : 16/09/2009
Age : 73
Localisation : aquitaine

L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret  Empty
MessageSujet: L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret    L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret  Icon_minitimeJeu Avr 04 2013, 02:41

Info L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret  Logo_goodplanet_accueil du L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret  France_flag_tiny 02/04/2013
L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret

L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret  L-ortolan-entre-protection-plus-rapprochee-et-braconnage-discret_img-left
Un ortolan ©️ AFP/Archives Nicolas Tucat
BORDEAUX - (AFP) - Chassé depuis des lustres dans les Landes, officiellement protégé depuis 14 ans, l'ortolan, minuscule passereau migrateur objet de fantasmes gastronomes, est au coeur d'une empoignade renouvelée entre chasseurs, écologistes et politiques, dont l'Europe se mêle de plus en plus.

Pour les défenseurs de cette "chasse traditionnelle", c'est "un tout petit dossier, mais emblématique d'une culture locale". Pour les protecteurs des oiseaux comme la LPO, "c'est la loi bafouée, à un degré tout simplement étonnant d'un point de vue républicain".

Reste que le bruant ortolan (emberiza hortulana) est chassé -"pas chassé, braconné", corrige la Ligue de protection des oiseaux- chaque fin d'été, entre mi-août et mi-septembre, par quelques centaines à un millier de personnes dans le département des Landes.

Un congénère "appelant" et une petite cage grillagée (la "matole"), qui se rabat, permettent de piéger l'oiseau vivant.

Car vivant il doit être, pour être engraissé quelques semaines, noyé dans l'armagnac et cuisiné. Puis croqué d'un seul trait, chair, os, viscères, dans un lent rituel culinaire.

François Mitterrand adorait cela, Jacques Chirac aussi, se souvient le chef 3 étoiles landais Michel Guérard, qui se rappelle en avoir servi au maréchal Tito.

"C'est une tradition, toute une mise en scène de dégustation, qui en faisait un véritable culte culinaire landais", explique le cuisinier. "J'en ai mangé bien sûr à une époque, c'est absolument délicieux, une viande grassouillette, blanche, juteuse, haute en goût, même si ce n'est pas partagé par tous."

Mise en demeure début 2013 par Bruxelles sur le sort de l'ortolan protégé, la France, indique le ministère de l'Ecologie, a "transmis les éléments de réponse confirmant à la Commission européenne la volonté de l'Etat de faire respecter l'interdiction du braconnage et la stricte protection de l'ortolan".

En clair, a expliqué à la mi-mars la ministre Delphine Batho aux fédérations de chasseurs réunies en congrès national à Paris, la France ne demandera pas de dérogation pour l'ortolan, comme elle pourrait le faire en théorie.

Car l'Europe, les écologistes européens, regardent de plus en plus ce dossier. Chaque été, la LPO, mais aussi désormais des militants notamment allemands ou italiens du CABS ("Committee against Birds Slaughter") réalisent des "actions" qui vont du relevé de pièges, au dépôt de plainte, en passant par la libération d'oiseaux et la destruction de pièges. Avec un risque de confrontations qui commence à inquiéter.

"On sait que ce n'est pas simple pour les autorités, mais ce n'est pas notre problème", note Olivier Le Gall, de la LPO-Aquitaine. "Notre problème, c'est que la loi s'applique sur le territoire français, et notamment quand elle met en péril une espèce menacée", souligne-t-il.

Des procès-verbaux sont bel et bien dressés, du matériel de chasse saisi. "Il y a une réponse pénale", assure-t-on de source judiciaire, évoquant une douzaine de procédures par an dans les Landes. "Mais on ne poursuit que ce qui nous parvient."

La tolérance préfectorale est stupéfiante, s'étranglent les écologistes. Et le comptage au coeur des débats. Pour les chasseurs, les 30.000 oiseaux capturés par an légitiment une dérogation, car ce chiffre est largement en deçà de "l'effet négligeable", la chasse touchant selon eux moins de 1% de la population d'ortolans et ses pratiquants étant de toute façon vieillissants.

La Fédération départementale des chasseurs des Landes a d'ailleurs proposé un plan "bouilleur de cru, c'est-à-dire qu'au fur et a mesure que les gens disparaissent, le poste disparaîtrait et, petit à petit, cela s'éteindra", explique son président Jean-Roland Barrère.

Pas question pour la LPO, car, estime-t-elle, "cela risque de s'arrêter non quand les pratiquants vont s'arrêter, mais quand il n'y aura plus d'ortolans. Car c'est une population (d'oiseaux) qui va vraiment mal".

Aussi on va compter, ou recompter, les ortolans. Une nouvelle étude vient d'être mandatée, sous l'égide du Muséum national d'histoire naturelle, cofinancée par le Conseil général des Landes, sur trois ans. D'ici là? Interdiction officielle, ou tolérance discrète, selon comment on voit les choses.

Sauf que la donne a peut-être changé. "Quand la Commission européenne va jusqu'à la mise en demeure, elle abandonne rarement", prévient Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), à l'origine de la plainte.

©️ AFP

study L'article sur goodPlanete
Revenir en haut Aller en bas
http://www.avns.forumactif.com
 
L'ortolan, entre protection plus rapprochée et braconnage discret
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un discret changement de loi qui hérisse le poil de la SPA !
» Le braconnage menace la mémoire des éléphants
» Braconnage d'une louve : le procès à Gap ! Résultat
» Inde: le braconnage = décimer la population des léopards
» Braconnages en 2013

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Animaux Nature Vie Solidaires :: ANIMAUX : Causes à défendre ♦ Action ♦ Information :: CAUSES ANIMALES à défendre♦ Campagne ♦ Infos :: Animaux Volatiles-
Sauter vers: