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 | Sujet: Dordogne: son haras déficitaire, elle laisse ses chevaux à l'abandon  Dim Juin 09 2013, 06:06 | |
|  Info Sud Ouest du 06.06.2013 Dordogne: son haras déficitaire,
elle laisse ses chevaux à l'abandon
Hier, les services de gendarmerie et vétérinaires ont trouvé des animaux dans un "état sanitaire grave", faute de soins. . Un des enclos et le corps de ferme où étaient les chevaux,
laissés sans soins. (Photo Jean-Louis Savignac). Mercredi soir, les box comme les hectares de prairie étaient vides, au lieu dit Les Farges à Vanxains, à la frontière avec La Jemaye, au bord de la Rizonne. Pour la première fois depuis des mois, les chevaux livrés à eux-mêmes, certains faméliques, errant dans les herbes hautes, ont disparu du paysage. Dans la matinée, les services vétérinaires et les gendarmes sont venus au domicile de la propriétaire des animaux pour les enlever, avec l’aide de plusieurs associations de protection animale. Ils ont trouvé une vingtaine de chevaux « dans un état sanitaire grave », selon les termes du procureur de la République. Au point que les agents doutaient que certains résistent à leur transport auprès de refuges et de propriétaires prêts à les accueillir dans les départements voisins. Deux chiens ont aussi été placés à la SPA d’Angoulême. S’étonnant de ne pas trouver un poulain censé être là, les gendarmes auraient appris que celui-ci était mort quelques jours plus tôt et que son cadavre aurait été jeté dans un container. Le maire et le voisinage auraient alerté de la situation depuis plusieurs mois. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’état dans lequel ont été trouvées les bêtes ne serait pas dû à de mauvais traitements provoqués délibérément par leur propriétaire, une agricultrice de 37 ans habitant ce lieu-dit. Comportement violent
Il semblerait que cette dernière n’ait plus eu les moyens de s’en occuper. Son haras, déficitaire, a en effet été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Périgueux. Elle semble aussi faire face à des problèmes d’ordre familial. Mais, hier, à l’arrivée des gendarmes, et comprenant qu’on lui confisquait ses chevaux, la propriétaire aurait commencé à insulter et à se comporter violemment envers les forces de l’ordre. Pour ces raisons, elle a été placée en garde à vue, puis relâchée dans l’après-midi. Auteur : Marie Gasc et A. V. La suite | |
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