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 Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏

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Kenny fondatrice
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Kenny fondatrice


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Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏ Empty
MessageSujet: Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏   Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏ Icon_minitimeSam Mar 22 2014, 03:03

Info .Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏ Logo-site  du 12.02.2009


Témoignage édifiant du monde de l’élevage, à diffuser en masse‏

Je diffuse ce témoignage très complet et effroyable de vérité :
Madame, Monsieur,
Je vous écris pour vous faire part d’un témoignage.
J’ai effectué deux années d’étude en BTSA Productions animales, ne sachant absolument pas ce qui se cachait derrière cette formation (si on peux appeler ça une formation). Mon rêve était de devenir vétérinaire, mais n’ayant pas fait un BAC Scientifique, il ne me restait plus que cette voix là pour y arriver.
Les horreurs que j’ai vu durant ces deux longues années me poursuivront jusqu’à la fin de mes jours. J’étais dans l’incapacité d’arrêter cette formation pour des raisons personnelles.
Il faut savoir que d’après les gens du milieu agricole « les animaux ne souffrent pas ! » (Mais c’est bien sûr…) il est donc très facile pour eux, de faire subir toutes sortes de cruauté aux animaux…
Voici donc la liste des atrocités que j’ai pu voir… (je décris seulement ce que j’ai vu, que ce soit à mon école ou dans les innombrables exploitations que l’ont a visité)
Les moutons
La première année d’étude nous devions nous occuper de la bergerie de l’école. Chaque semaine nous nous rendions, mes camarades de classe et moi, dans la bergerie pour y effectuer les TP (Travaux Pratiques) sous la surveillance de notre professeur. C’était un endroit très glauque, très sale, très sombre, le genre de lieu où on ose pas lever la tête tellement qu’il y a des toiles d’araignées au « plafond ». Les brebis étaient parquées dans des « enclos » sans paille (au départ il y en avait mais le lendemain elles avaient tout mangé ou tout piétiné et personne ne remettait de paille), remplis d’excréments, les barrières dataient d’on ne sait pas quand, le sol était pleins de trous, les mangeoires trouées, les abreuvoirs recouverts d’une épaisse couche d’on ne sait quoi.
Lors des TP il nous a donc était enseigné que pour éviter que les brebis ne mangent la queue de leurs agneaux (à cause d’un manque de minéraux ou autre provoqué par les hommes), il fallait que l’on coupe la queue de ces derniers à la pince (ou à l’élastique) à la naissance à vif. Sans désinfecter, bien évidemment, ni la pince qui sert à couper, ni le moignon qui leur reste. Ensuite, afin de pouvoir les reconnaître au sein du troupeau, les agriculteurs leurs percent les oreilles (les 2 car une seule ne suffisait pas !) avec un appareil pour leur mettre les fameuses boucles, sans se soucier de savoir si cela transperce une veine. Au début ce sont des petites boucles, puis quand les agneaux sont assez grands, on leur perce une 2ème fois les oreilles en faisant un plus gros trou pour leur en mettre des plus grandes. Lors des TP, Les agneaux avaient les oreilles en sang. Si je faisais une réflexion ou que j’insistais pour mettre du désinfectant on me répondait en rigolant « oulala mais c’est bon, c’est qu’un mouton, il est pas mouru le mouton »…
Les séances se déroulaient toujours de la même façon, j’étais lynchée à chaque fois, mes réflexions dérangeaient...
Les agneaux sont ensuite triés lorsqu’ils ont 8 mois. Les mâles sont envoyés à l’abattoir (sauf les « chanceux » qui seront gardés comme mâles reproducteurs avant d’être envoyé à leur tour à l’abattoir au bout de 3-4 ans de « service ») et les femelles sont sélectionnées suivant des points bien précis, ainsi les « meilleures » seront gardées pour renouveler le troupeau, et les « moins bonnes » suivront leurs frères à l’abattoir.
Les brebis quant à elles sont des usines à agneaux. Elles sont prises par les béliers ou inséminées 2 à 3 fois par an. Leurs chaleurs sont synchronisées afin que toutes les brebis aient leurs petits au même moment. Lorsque la fertilité de ces dernières baisse, ou qu’elles ont atteint un âge avancé (8 ans !), ou qu’elles sont malades, elles sont envoyés à l’abattoir où elles seront lâchement tuées puis emmenées à l’équarrissage (car leur viande n’est pas « consommable »).
Bien sûr, à cause de la sélection sur la fertilité, il arrivait que les brebis fassent 3 agneaux. N’étant dotées que de 2 mamelles, il fallait leur enlever un des agneaux et le mettre « à la louve » (système de tétines en plastique qui sortent d’un grand récipient rempli de lait en poudre et d’eau) si on voulait qu’il survive. Les cris de la brebis qui appelle sont petit disparu retentissent encore.
Il ne faut pas oublier la souffrance quotidienne de ces animaux qui vivent dans une bergerie souillée. Lorsqu’il faut attraper une brebis, c’est la panique totale. Elles se blessent donc en essayant de fuir leur bourreau. Une fois attrapées, elles sont attachées très (trop) serré avec des licols qui leur marque à vie la peau. Pour les tondre elles sont maintenues dans des positions bien inconfortables, idem lorsqu’il faut leur parer les sabots. Les coups de pieds volent sans arrêt dans leur jarret si elles refusent d’avancer, sans parler des coups de bâtons.
Un agneau était tombé malade durant ma formation. Bien sûr il était inutile d’espérer qu’il puisse être euthanasié (bien trop cher et « sans intérêt »). J’allais donc le voir tous les jours pour le faire boire car il était dans un état comateux et dans l’incapacité totale de se lever. Mais il y avait de l’espoir. Cependant un matin, il a été retrouvé mort dans une mare de sang : un élève l’avait tabassé avec une pelle pendant la nuit… Le « professeur » n’en avait même pas fait allusion, comme si c’était tout à fait normal et sans aucune importance. En résumé, les Travaux Pratiques de ce cours consistaient à faire des vaccins aux animaux, à synchroniser les chaleurs des brebis en leur introduisant des éponges (pleines d’hormones) dans le vagin, à appuyer (bien trop fort) sur le dos des agneaux pour juger si oui ou non ils étaient bien conformés (et prêt à être mangé), à reconnaître sur l’animal vivant les différentes parties du corps que l’on mange, à couper les queues des agneaux, à leur percer les oreilles pour leur mettre des boucles, à tondre les brebis, à parer leur sabots, à faire des prises de sang sur les agneaux pour savoir lesquels seront gardés et lesquels seront tués.
Un programme passionnant pour une fille comme moi...
Les vaches
La 2ème année, nous devions nous occuper des vaches de l’exploitation.
On ne croirait jamais, en voyant les belles vaches paître dans les prés, qu’elles ont subi des atrocités sans noms. Je suis tout simplement tombée des nues ! Je pensais avoir vu suffisamment d’horreurs avec les agneaux, mais je n’avais vu qu’une infime partie de toute l’horreur qui existe dans ce milieu sordide.
Il s’agissait d’une exploitation de Vaches Laitières... Ce qui est, selon mon expérience, bien pire qu’une exploitation de Vaches à Viande.
Tout d’abord, les vaches sont inséminées (donc par conséquent violées) tous les ans. L’agriculteur choisi son taureau dans un catalogue comme s’il s’agissait d’un objet. Il prend en compte tous les « index » et tous les résultats de reproduction du fameux taureau en question. Il choisi le « meilleur ». Pour l’insémination, les vaches sont maintenues dans les « cornadis », cette chose métallique qui leur coince le cou de manière à ce qu’elles ne puissent plus reculer. L’inséminateur enfonce alors sa main dans le rectum de la pauvre vache qui se tort dans tous les sens sans pouvoir se dégager (imaginez la sensation...) afin de pouvoir trouver les trompes de la vache. Ensuite il enfonce la sonde dans le vagin de la vache et il verse la semence du taureau. 9 mois plus tard nait un petit veau. Le malheureux ne sait pas ce qui l’attend. On le laisse 12h avec sa mère, le temps qu’il boive le fameux « colostrum » (le liquide qui vient avant le lait, et qui permet aux nouveaux nés d’avoir tous les anticorps nécessaires pour se défendre contre les agressions extérieures) puis ensuite il est séparé, et emmené dans une « niche à veau ». Les pleurs de la mère appelant son petit disparu sont très prenants. Les veaux sont bouclés comme les agneaux. Si le veau est un mâle, et que la mère est une très bonne vache, il se peut qu’il ait la « chance » de devenir Taureau reproducteur pendant quelques années. Sinon, et c’est ce qui arrive dans la majorité des cas, il est enfermé dans la « niche à veau » pendant 2 mois, afin d’être complètement anémié (impossible pour lui de bouger, il peut seulement se lever et se coucher) puis un jour un camion viendra le chercher, et on le forcera à avancer ! Alors qu’il n’a aucun muscle et qu’il n’a jamais marcher (imaginez la douleur), et tout ça pour le bon plaisir des hommes : pour que la viande soit blanche.
Si le veau est une femelle, elle sera gardée comme femelle reproductrice qui servira à renouveler le troupeau. Dans ce cas son calvaire commence. Dès son plus jeune âge, on va l’écorner (Sujet d’un TP) en lui appuyant sur la tête à l’endroit présumé où les cornes pousseront, un tube métallique chauffé à 400°C. Cet appareil de torture leur brûle littéralement la peau (et le peu de cartilage qui allait un jour devenir une corne). Il faut voir ces pauvres petits bébés meugler de douleur, voir leurs yeux sortir de leurs orbites tellement la douleur est importante, et les voir se tordre de douleur dans la cage munie de cornadis dans laquelle on les a enfermé. Sans parler des commentaires débiles des abrutis finis de ma classe « mais non t’as pas mal » ou encore « plus tu gueules plus c’est long ! » et pour finir « ahaha t’as vu ses yeux » et de l’odeur nauséabonde qui s’échappe. Bien sûr le professeur laisse les élèves faire le travail histoire que la bête souffre bien. J’étais la seule, sur une classe de 31 élèves, à avoir refuser de faire souffrir inutilement un animal. Tout le monde est « passé » en disant non au départ puis finalement en acceptant (pas étonnant qu’Hitler est réussi son coup avec le nombre de sans cervelles qui peuplent l’humanité).
Les veaux se font ensuite pincer, tordre, frapper la queue pour qu’ils avancent. Comme un gouvernail. Les pauvres ne sont pas assez traumatisés de leur « expérience dans la boîte » il faut en plus qu’on les frappe pour les refaire entrer dans les enclos. Le premier de la série ne sait pas ce qui va lui arriver mais tous ceux qui passent après lui, l’ont entendu hurler et sont complètement stressés avant même d’être enfermés dans la cage. Ce passage m’a particulièrement choqué.
Une fois écornés, on leur met un petit coup de B***e violette sur la tête et hop retour à l’enclos.
Les veaux sont nourris avec du lait en poudre, normal pour une exploitation qui vend des milliers de litres de vrai lait, provenant en plus de leur maman, à eux.
Lorsque les petites génisses (veaux femelles n’ayant pas encore vêlé) on atteint l’âge de 1 an, elles sont inséminées (comme expliqué plus haut) et mettrons bas de leur premier veau à l’âge de 2 ans. A peine le veau est né qu’elles sont résinséminées afin de remettre bas l’année d’après et ainsi de suite pendant environ 6-7 ans. Passé cet âge, elles sont envoyés à l’abattoir, si encore elles n’ont pas eu de problèmes de santé avant.
Les vaches laitières font donc veaux sur veaux, comme si leur corps pouvaient le supporter, tout ça pour que les hommes leur volent leur lait et le boivent (seul être vivant à ne pas être sevrés ?).
Il fallait pendant l’année que je fasse un stage d’une semaine à la ferme pour assister à la traite du matin... mon dieu, au secours...
Toutes les vaches sont piquées aux hormones avec la même seringue posée sur un plateau jamais nettoyé et rempli de crottes de mouches. La seringue n’a jamais été changé pendant toute la semaine où j’ai fait la traite. Le fermier les pique directement dans le trayon (le trou du pis) pour que le lait vienne plus vite. On leur pompe tout leur lait avec les trayeuses automatiques de maintenant, les vaches sont rangés à la queue leu leu, 4 par 4. J’imagine à quel point cela doit être agréable pour elle.
Chaque trayeuse possède un mécanisme qui identifie les vaches et qui détecte la quantité et la qualité du lait de ces dernières. Les vaches sont ensuite classées dans un tableau, les meilleures restent, les moins bonnes sont virées ! (on dira pas où !)
Comme si elles étaient responsable du taux de cellule dans leur lait, ou du fait qu’elles aient attrapé une mammite !
Sans parler de leur blessures aux pieds qui les font boiter comme jamais. Car la plupart des vaches laitières ne voient jamais la lumière du jour, ni la bonne herbe verte. Elles sont parquées dans un bâtiment sombre, sur du béton qui leur bousille les sabots et les articulations, de la me*** jusqu’aux genoux, entassées dans des « couchettes » bien trop petites pour elles (Les stabulations libres à aire paillée se font rare...) Et leurs journées se résument à stabulation, salle de traite, stabulation, salle de traite...
Avec leurs gros problèmes de sabots, certaines n’arrivent même plus à marcher et se trainent, certaines sont même déformées (bassin plus haut que les épaules, pattes retournées, mamelle tellement imposante à cause de la sélection qu’elle les empêche de bouger les postérieurs...)
La sélection permet donc aux hommes de faire d’énormes rentrées d’argent sans se soucier de ce que peuvent bien ressentir les animaux. Des mamelles plus imposantes avec plus de lait ! Des vaches piquées aux hormones pour qu’il en sorte plus de lait ! Des vies plus courtes mais plus productives, et des crétins encore plus crétins pour inventer encore d’autres trucs plus crétins encore.
J’ai vu pendant une des visites, une exploitation de 100 VL tenue par un seul homme. Pas de salle de traite, une seule grande stabulation en béton, avec... un robot de traite. Les vaches rentraient dans le robot, un système totalement électronique trouve les trayons des vaches à l’aide d’un laser, trait les vaches et calcule la quantité de lait produite par vache.
Une machine, parmi les machines.... car l’homme prend bien les vaches pour des usines à lait.
Et vous regarderez dans les prés, les rares vaches qui broutent, si elles ont des cornes...[\color]
Les cochons
Le pire arrive !
Après les vaches et les moutons, je pensais être blindée... Mais non, l’horreur continue !
Je devais réaliser un stage de 15 jours dans une porcherie...
Pas la peine de rêver, les porcs ne vivent pas à l’extérieur !
L’exploitation comptait 650 truies reproductrices et 5 verrats (enfermés dans des enclos de 5m2)
Les 650 truies faisaient entre 5 à 19 porcelets par portée et cela tous les 6 mois. 3 mois en salle d’insémination, bloquées entre 2 barres en fer, ne pouvant ni reculer, ni avancer, ni se tourner, seulement s’assoir, se coucher et se lever. La mangeoire devant, la fosse à purin derrière. Le sol ? Des grilles ! Si les excréments ne passent pas au travers, tant pis, la truie se couche dessus. Il faut attendre que les truies viennent en chaleur puis elles sont inséminées trois fois, pendant 3 jours de suite, puis attendent 1 mois avant de se faire échographier. Si elles sont pleines, elles vont en salle de gestation, sinon elles se refont inséminées. Seulement 2 chances pour elles de tomber enceinte, ensuite c’est direction l’abattoir car on a pas de temps à perdre avec des truies improductives. Pour les faire venir en chaleur, les porchers font passer un verrat devant elles, dans des couloirs si étroits que les verrats ont du mal à se retourner. Bien sûr ils se prennent des coups de barres en fer lorsqu’ils refusent d’avancer ou de reculer dans ce couloir.
Pour l’insémination, c’est bien simple, le porcher fait monter le verrat sur un bout de plastique, puis le masturbe (si si !) et récolte la semence dans un thermo qui maintient le liquide au chaud. Ensuite la semence est diluée puis séparée en 30 doses (donc 10 truies). Le sperme est mis ensuite dans des sondes spéciales qui seront par la suite enfoncées dans le vagin des truies. Les sondes restent dans leur vagin jusqu’à faire fondre l’embout de cire qui fermait les sondes. Le sperme est alors libéré de la sonde et peut s’écouler dans leur vagin. Cela peut durer une demi-heure, une demi-heure avec un tube plastique dans le vagin... certaines se couchent et le cassent, d’autres se l’enfoncent très profondément, d’autres la font tomber dans la fosse à purin (et donc une sonde de foutue, une « chance » en moins pour elles de tomber enceinte...)
Une fois pleine, si cela arrive, elles sont envoyé en salle de gestation (par un système de couloirs) pour 3 mois 3 semaines et 3 jours ! Elles sont parquées à 6 ou 8 dans des boxes où elles ont la place de se tourner, de faire quelques pas, mais les boxes sont quand même trop étroits car elles se battent et se font des blessures très profondes. Le sol est une grille qui leur fait aussi des blessures aux pattes. J’ai assisté à une matinée « prise de sang »... Le porcher leur prend le groin à l’aide d’une corde (système soi-disant fait pour immobiliser l’animal). Plus les truies tirent, plus la corde se serrent autour de leur groin, elles se mettent à hurler (bouchez vous les oreilles), le vétérinaire se place alors sous elle, et fait la prise de sang sous le cou, dans la grosse veine (combien de loupés ????)
Une fois leur gestation à terme, elles sont envoyés (toujours par le même système de couloirs) dans les salles de mises bas ou maternité. Elles sont une par une dans des sortes de cages en fer, même genre de système qu’en salle d’insémination, sauf que là, il y a un petit espace pour les porcelets.
Là il faut déclencher les mises bas, à l’aide de piqures d’hormones. Les truies hurlent dès qu’elles voient les seringues, il faut donc faire très vite sinon il est impossible de rester dans la salle tellement le bruit des hurlements est insoutenable.
Ensuite elles sont piquées régulièrement avec différents produits, anti ceci, anti cela.
Lorsque les petits naissent... (passage le plus choquant), ils sont triés, les petits avec les petits, les moyens avec les moyens, les gros avec les gros. Au final les truies allaitent des petits qui ne sont pas les leurs, sauf celles qui s’y refusent et qui tuent et déchiquètent les porcelets étrangers (sympa comme vision, des bouts de bébés cochons) Inutile de dire que ces truies là ne sont pas gardées !
Une fois une portée était née, j’étais en extase devant ces petites choses, le porcher m’avait demandé de veiller à ce que tous les porcelets arrivent à boire... Voilà deux heures que je tenais dans mes mains le plus petit de la portée, tellement petit qu’il n’atteignait pas les tétines, si petit, si mignon, plein de vitalité et la force de vivre, il s’était presque endormi dans mes mains lorsque le porcher a débarqué pour voir la portée. Je me suis enlevée de l’enclos, il s’est approché, il a dit « ça c’est trop petit », puis il a pris le petit porcelet par les pattes de derrière, et la frapper d’un coup contre le sol. Le bruit du « PAF » résonne encore dans mes oreilles. Lorsqu’il a vu mes larmes couler, il s’est tout de même excusé et m’a dit que la prochaine fois il me préviendrait avant, de manière à ce que je puisse avoir le temps de me retourner...
Le corps sans vie du petit bébé est resté là, par terre devant l’enclos...
Au fil des jours, les corps se sont multipliés devant les enclos car chaque matin, on avait pour mission de ramasser les porcelets qui avaient été écrasés par les truies pendant la nuit. Si les pauvres avaient le malheur de passer sous les truies pendant qu’elles mangeaient et de s’endormir sous leurs pattes... ils étaient étouffés par la truie lorsqu’elles se recouchait d’un coup d’un seul. Les cris des porcelets ne faisaient pas relever les truies, aussi bizarre que cela puisse paraître. Il est arrivé qu’on arrive à en « sauver » en arrivant à temps en entendant les hurlements, mais bien souvent, on retrouvait des porcelets bien bleus, avec les marques des grilles sur le corps.
Vient ensuite la journée des fameux « soins aux porcelets » ! Quelle jolie façon d’appeler ce pure moment de souffrance...
Un petit chariot, 4 côtés, 4 soins ! Un côté tatouage, un côté vaccin, un côté meulage des dents et un côté coupe des queues ! Au milieu un panier en plastique dans lequel on mettait les porcelets de 3 jours. Inutile de dire que je n’ai pratiqué que les vaccins...
L’appareil servant à tatouer ? Deux plaques métalliques qui se superposent, une sans rien, une avec des pointes représentant des chiffres, une pédale, qui quand on l’actionne serre les deux plaques l’une contre l’autre. On place le porcelet la tête vers le bas, une oreille entre les deux plaques, on met de l’encre sur les piques, on appuie sur la pédale et là « craque » le bruit de la chair qui se craquèle, les piques qui restent coincés dans l’oreille des porcelets, il faut tirer pour que ça se décoince. Et c’est pas fini, on fait la 2ème oreille.
Pour les dents, un bruit de roulette chez le dentiste « dzzzzzzzzzzzzzzzzzz », il faut limer les canines des porcelets car la nature les a fait comme ça mais l’homme veut révolutionner ça ! « ils blessent les mamelles des truies et après elles ne se laissent plus têter » (…) comme si les truies étaient faites pour avoir 19 porcelets alors qu’elles ne sont dotées que de 14 mamelles, et comme si dans la nature cela importait que la truie laisse mourir les plus faibles...
Je vous laisse imaginez... vous faire limer les dents... et encore quand elles ne sont pas coupées à la pince ! Auquel cas, elles sont cassées 1 fois sur 2, ce qui provoque d’énormes infections...
Pour ce qui est de la queue : il y a un petit embout métallique représentant une sorte de C chauffé à 400°C (le fer devient rouge). On place la queue du petit porcelet sur le fer chauffé, jusqu’à ce que la queue soit coupée... Des cris de douleurs, des petits corps qui se tordent et qui hurlent pour s’échapper de leur bourreau, imaginez vous faire couper un membre de cette manière, brûler à vif jusqu’à ce que les os fondent et se détachent. J’ai encore une fois refusé de faire ET de voir le massacre... « ça dure pas longtemps » était l’argument premier... seulement je peux vous dire que cela devait durer bien 6-7 secondes, et que 6-7 secondes comme ça, c’est très très long. Je me suis brûlée par accident avec l’embout, la peau de mon bras est restée même pas la moitié d’une demi seconde sur le fer bouillant, une douleur pire que de l’huile bouillante, j’ai eu la marque en forme de C pendant 1 an sur la peau (cloque énorme, peau qui s’en va, peau rose, peau marron). Je ne veux même pas imaginer la douleur de ces bébés. Sans parler du fait qu’une fois leur queue coupée, ils ne prennent même pas soin de les poser délicatement sur leurs 4 pattes mais les balance, ce qui signifie qu’ils se retrouvent sur les fesses, à l’endroit où ils viennent de se faire bruler vifs... Si on nous coupait un doigt de cette manière je ne pense pas que l’on apprécierait que quelqu’un nous appui le moignon qui nous reste très fort sur la table... Les queues des porcelets sont donc coupées, pourquoi me direz vous ? Parce qu’ils sont parqués dans des cages bien trop petites par rapport au nombre qu’ils sont, qu’ils en deviennent fous et se bouffent entre eux. Sans parler des carences qu’ils accumulent et qui les rend cannibales. Donc pour régler ce « petit problème » l’homme a trouvé la solution simple, rapide, efficace et pas coûteuse de leur couper des membres à vifs !
Les porcelets blessés (toujours les pattes à cause des grilles), sont marqués à l’aide d’un appareil qui leur trou littéralement l’oreille. Ils ont donc des trous en forme de triangle ou de carré dans les oreilles. Sympa !
Ensuite arrive le 5ème jour des porcelets... Sûrement le pire si le porcelet est un mâle... Je n’ai fait que « trier » les petits, étant bien incapable de faire ce qui va suivre. Nous étions munis d’un casque à mettre sur les oreilles, ceux que les ouvriers utilisent lorsqu’ils se servent d’un marteau-piqueur... car les cris d’un porcelet qui se fait littéralement castrer sans anesthésie pourrait facilement faire péter un verre en cristal. Ils prennent le porcelet par les pattes de derrière, le bloque entre leurs jambes, prennent une lame de rasoir, font une incision dans les testicules du porcelet, appuient bien fort pour les faire sortir, arrachent le tout, mettent un peu de poudre sur les deux plaies et reposent le porcelet comme si de rien n’était... Chose très facile à faire, quand on s’est persuadé que « les animaux ne souffrent pas »... Sauf qu’ils souffrent sinon ils ne hurleraient pas de la sorte.
Il y a des porcelets mâles qui échappent à ce genre de pratique car ils ont des hernies (cas où les testicules sont dans la même poche que les intestins). On ne peut pas inciser sinon les intestins sortiraient avec... Il faut être un professionnel pour le voir. Sauf qu’il y avait avec moi une personne en stage qui avait accepté tel un mouton de faire les castrations, et qui par mégarde avait ouvert un porcelet qui avait une hernie. On ne s’en était pas rendu compte tout de suite, seulement après quelques heures... Et là vision d’horreur... Un petit porcelet, bien vivant, assis sur ses intestins tout sanguinolent... Ni une, ni deux, le porcher la pris et la taper par terre. PAS LE TEMPS DE ME RETOURNER. J’ai vu cette petite chose par terre avec le crâne explosé... mais pas mort... réaction « Il n’est pas mort !!!!! ». Réaction du porcher : un énorme coup de pied sur le crâne « Maintenant il l’est ! ». J’ai cru que je m’évanouissais.
Les porcelets sont séparés de leur mère à 28 jours en moyenne (certains seulement 21) puis sont envoyés dans des camions chez des engraisseurs.
Les truies retournent inlassablement en salle d’insémination à peine les porcelets partis. Et le cycle recommence !
Les causes de réformes des truies (réforme = abattoir) sont les suivantes : pas assez productives (moins de 8 porcelets), pas assez maternelle (mange, écrase ses petits), problèmes de pieds (pas étonnant vu qu’elles sont sur des grilles), trop vieille (= 4 ans ) (merci pour les loyaux services), « méchante » (certaines mordent, foncent dans les gens, défoncent les cages), pas assez fertiles.
Une chose qui m’a profondément marqué aussi : les animaux n’ont pas d’eau à leur disposition. Un système distribue automatiquement la nourriture sous forme de soupe à heure précise. Un coup la soupe, un coup l’eau, sauf que les mangeoires ne sont pas nettoyées, ce qui fait que lorsque l’eau arrive, elle est mélangée au reste de soupe, donc ce n’est pas de l’eau pure, celle qui désaltère quand on a soif. De plus, si les truies ont soif à 13h, elles doivent attendre par exemple jusqu’à 17h avant que la ration ne soit distribuée. Il n’y a rien de pire que de ne pas pouvoir boire lorsqu’on a soif.
Pendant 15 jours j’ai donc assisté à ces mutilations et à ces aberrations, J’ai passé mon temps à faire des piqures pour soulager les animaux qui avaient des problèmes de pieds (dieu seul sait qu’il y en avait) à surveiller les nouveaux nés, à parler aux truies, en les regardant dans les yeux et en pleurant, parce qu’il n’y a rien de plus expressif qu’un regard de cochon...
Les volailles
Il n’y avait pas de volailles au lycée, mais nous faisions chaque semaine une visite dans une exploitation voisine, avec différents animaux à chaque fois.
J’ai donc visité un élevage intensif de poules pondeuses en batteries, un élevage « plein air » de Chapon Label Rouge (!!), un élevage intensif de canards et j’en passe.
Les poules pondeuses, à 9 dans une cage grande comme 2 feuilles A4, aussi haute que les poules, le sol en pente (vive le confort) pour que les œufs glissent et tombent sur le tapis roulant prévu à cet effet. Des animaux déplumés à force de se piquer, des animaux dans un état lamentable, des cages sur 3 étages et sur 200m de long, dans le noir, avec la lumière artificielle qui s’allume la nuit, pour faire pondre les poules... Des cages si petites face à toute la place qu’il y avait dans le bâtiment... Une pure honte, de la maltraitance animale pure et dure, un cauchemar réel.
De plus, à leur naissance les animaux sont sexés : les femelles iront dans les exploitations pour pondre, les mâles eux seront envoyés dans un broyeur par le biais d’un tapis roulant, bien vivant ou seront gazés car « ne servent à rien ».
Les becs des volailles sont coupés pour éviter les « piquages » dans leur si grande cage, à la pince puisque c’est la mode des pinces, sans anesthésie (bien évidemment). Les griffes aussi sont coupées : on fait passer les animaux sur un tapis roulant munis de trous, sous le tapis roulant se trouve une sorte de scie qui coupe tout ce qui passe, les griffes passent donc à travers les trous et sont coupés, si c’est une patte qui passe, c’est pareil !
L’odeur qui règne dans les bâtiment d’élevage est plus qu’infecte (comme pour les porcs). Les animaux vivent au dessus de leurs excréments... Comment est-ce possible !?
Les vieilles poules pondeuses sont envoyées à l’abattoir et sont transformées en petfood ou servent à faire les paélas.
Pour ce qui est de l’élevage des Chapons Label Rouge ! Tout d’abord savez vous ce qu’est un chapon ? C’est un coq sans testicules ! On les lui a retiré de cette manière : on l’ouvre au scalpel vers les côtes, à l’aide d’une pince on attrape les testicules, on les arrache d’un coup sec et on relâche la pauvre bête... (encore une fois ceci est fait sans anesthésie) C’est une opération tellement douloureuse qu’un coq sur 2 meure dans les 5 minutes qui suivent l’opération. L’agriculteur nous avait d’ailleurs dit qu’une fois des journalistes étaient venus pour filmer la scène mais que bien entendu il avait refusé ! (« pas envi d’avoir des emmerdes avec les associations de Protection Animale »)
Ensuite il faut savoir qu’ils sont effectivement en « plein air » pendant quelque mois mais que ensuite pour finir leur engraissement, ces animaux sont enfermés dans des minuscules cages en bois, et sont gavés de maïs jusqu’à être suffisamment gras pour être tués.
L’abattoir des volailles est affreux : les animaux sont suspendus par les pattes, qui de temps à autres lâchent car les animaux sont engraissés trop rapidement et leurs os n’ont pas le temps de se solidifier, ce qui veut donc dire que l’on retrouve une poule sans pattes giser sur le sol, en vie, et ses pattes toujours accrochées au mécanisme... Elles circulent via ce système la tête en bas jusqu’à arriver dans une espèce de boîte noire. A l’intérieur se trouve une sorte de scie mécanique qui tourne et qui leur coupe la tête à leur passage. Lorsqu’elles sortent de la boîte, elles n’ont donc plus de tête.
Les canards sont eux aussi sur des grilles dans des cages trop petites, au dessus de la fosse à lisier qui dégage une odeur à faire vomir.
J’ai aussi visité un élevage intensif de poulets de chair... Au début, c’est super ! Les poulets ont beaucoup de place ! Le grand bâtiment d’une centaine de mètres, accueille des milliers de petits poussins sur de la paille bien fraîche (ou copeaux), ils peuvent courir sans problème, atteindre les abreuvoirs et les mangeoires. Sauf, que le bâtiment ne grandi pas en même temps que les poussins. Et en un rien de temps, les poulets bien engraissés se retrouvent les uns sur les autres, dans une chaleur extrême, se piétinent, ne peuvent plus atteindre l’eau sans marcher sur les autres, la paille qui leur servait de litière est souillée, beaucoup meurent étouffés, d’autres de faim ou de soif car incapables d’aller se nourrir (coincés par les autres, blessés aux pattes).
Les lapins
Nous n’avons jamais visité d’élevage de lapins, nous avons seulement vu des vidéos.
Dans ces fabuleux élevages, les lapines servent d’usine à lapereaux. Elles sont enfermées dans des cages minuscules sur des grilles (comme toujours) au dessus de la fosse à lisier.
Il y a très peu de mâles. Les agriculteurs font monter ces derniers sur des sortes de mannequins, et récoltent la semence par le biais d’un petit tube. Ensuite, les lapines sont inséminées... Maintenues sur le dos, sans pouvoir bouger, elle subissent la barbarie humaine, une fois de plus. Le tube que les exploitants leur introduisent dans le vagin paraît énorme.
Une fois inséminées, elles attendent, patiemment, de mettre bas. Leurs petits seront gardés 28-30 jours avec elles, puis ensuite seront envoyés à l’engraissement. Tous les 30 jours, les lapines sont inséminées, ainsi, à peine les petits sont nés, elles sont à nouveau enceintes.
Les causes de réforme des lapines sont les suivantes : problèmes de pattes (…), pas assez maternelles (mangent leurs petits), pas assez prolifiques (comme si elles choisissaient le nombre de lapereaux), vieilles (= 2 ans...)
Les lapins sont tués par la main de l’homme, en un coup derrière la tête, quand ce n’est pas contre le mur.
Les lapereaux estimés trop petits subissent le même sort que les petits porcelets.
La foire aux bestiaux
Un endroit qu’il faudrait absolument faire contrôler par la DDSV, la foire aux bestiaux de Bourg En Bresse, « La Chambière » (une visite organisée par notre école). Une vision cauchemardesque !
Des animaux, s**es, épuisés, blessés, handicapés, maigres, entassés les uns sur les autres dans des enclos fait pour même pas un animal, sans eau, battus à chaque instant par le premier imbécile venu muni d’une canne.
Des vaches tellement maigres et déshydratées que leur yeux ressortent de leurs orbites, des bœufs entassés les uns sur les autres, 2 couchés, 3 à cheval dessus essayant tant bien que mal de tenir en équilibre, la langue pendante, soufflant, souffrant.
Des veaux éborgnés, des cornes cassées, des yeux crevés, des blessures à tous les membres, et une chaleur à crevée.
J’ai pleuré tout le temps de la « visite », incapable de regarder ces animaux dans les yeux, tellement je me sentais impuissante devant tant de mépris pour des êtres vivants.
J’ai vu une vache tendre le cou autant qu’elle le pouvait, en sortant sa petite langue pour atteindre un abreuvoir vide et hors de portée, les yeux plein d’espoir, j’ai vu des enfants d’agriculteurs de même pas 10 ans battre avec des cannes en bois des veaux qui refusaient d’avancer car exténués, j’ai vu des agneaux parqués comme des sac à patate, assoiffés, j’ai vu des chevaux, plus maigres que jamais, déformés, avec le bassin plus haut que l’encolure, la crinière dans un état lamentable, qui attendaient patiemment qu’un boucher veuille bien les acheter, j’ai vu des taureaux accrochés par les cornes aux barreaux d’un enclos, tellement bas qu’ils étaient obligés de se mettre à genou sur le béton, la tête coincée aux barreaux, j’ai vu la misère animale, une scène sans nom d’animaux mutilés, souffrants, angoissés et stressés, crevant de chaud sous le poids des autres, battus à tout bout de champs sans aucune raison, seulement par plaisir.
Je me suis approchée d’un enclos dans lequel il y avait des veaux de même pas 3 mois, j’ai demandé au premier arriéré venu s’il était possible de leur amener à boire, il m’a ri au nez en hurlant à tous ces collègues « hey ya la gosse qui veut donner à boire aux veaux ahahaha ».
Cela a fait rire tout le monde, j’avoue que je n’ai pas compris.
Une guide nous a expliqué le fonctionnement de la foire, et en passant devant une vache laitière très très très maigre, elle nous a dit « tiens voilà un cadavre ambulant qui finira en steak haché »... Comment peut on sortir une connerie de la sorte ? Tous les débiles de ma classe ont explosé de rire en répétant « cadavre ambulant » à la pauvre vache qui se trainait, boitant et soufflant.
Quand on voit quelque chose comme ça, on se demande vraiment pourquoi on fait partie de la même espèce que tous ces salauds, ces tarés qui se tortillent de joie devant la souffrance animale, qui battent à tour de bras des animaux qui ne comprennent même plus pourquoi on les frappe, ces hommes qui se disent supérieurs aux animaux.
L’abattoir
Une autre visite organisée... Quel endroit charmant... Des bout d’animaux suspendus en l’air, à la chaine, un nombre incalculable, principalement des porcs et des vaches (ou du moins ce qu’il en reste)
Nous avons remonté la chaine d’abattage, des bouts de viande jusqu’à l’animal vivant. Je me suis effondréE à la vue des vaches encore entière avec leur pelage, suspendues en l’air, la gorge tranchée, la langue pendante, se vidant de leur sang... Et cette odeur de mort... J’ai totalement refusé de voir les animaux se faire tuer, je suis donc rester là, devant les vaches mortes suspendues en l’air.
Bien sûr les autres ont continué de remonté la chaine pour voir les bêtes se faire lâchement As****inés. Il était hors de question que je vois un tel massacre, j’en avais assez vu.
Bien sûr ils n’ont pas pu s’empêcher de me raconter comment ça se passe. Les vaches sont entassées dans un enclos, puis l’enclos se rétrécit, et les vaches sont poussées dans un couloir, elles ne peuvent être qu’une par une, à la queue leu leu. Ensuite une barrière, elles entrent une par une dans la "salle". Un appareil les bloque et les maintient immobile, ensuite un homme passe au dessus de la vache (il y a tout un système, comme un pont au dessus de l’appareil qui maintient la vache) et lui enfonce une grosse pointe dans le crâne (ce qui est censé tuer l’animal instantanément) c’est comme un revolver, sauf que ce n’est pas une balle qui sort, c’est une grosse pointe qui sort et qui rentre, quand ils appuient sur la gâchette ça sort d’un coup avec une force inouïe et ça revient dans le chargeur. Ensuite un autre homme qui est en bas, égorge la vache et lui met une chaine autour d’un des sabots des pattes arrières pour la soulever comme un vulgaire sac à patate. La bête se vide de son sang la tête en bas, bien sûr elle bouge encore mais « c’est les nerfs » comme ils disent...(...) j’en doute... puis ensuite elle commence la chaine (là où moi je me suis arrêtée)
Ça va très très vite la chaine, à chaque étape une partie du corps est enlevée : la peau « flaf » d’un coup tout est arraché (ils ont des énormes couteaux qui coupent comme des lames de rasoirs) ensuite les yeux, la langue, les oreilles, mais ils les gardent parce que dessus il y a les boucles qui permettent une traçabilité des animaux. Ensuite c’est de la boucherie, ils coupent chaque partie de la vache en tout petits bouts, si bien qu’à la fin, on ne sait même plus de quel animal il s’agissait.
Il règne une atmosphère qui rend très mal à l’aise, c’est un endroit sordide, qui pue le stresse, le sang, la transpiration des bêtes, et on ne sait pas trop quoi d’autres.
Une chose est sûre : plus jamais de ma vie je ne mettrais mes pieds dans un tel lieu, un lieu où on massacre des êtres vivants.
Le stage en Centre d’insémination Equine
Il fallait que je réalise pendant l’été, un stage de 8 semaines dans un centre de mon choix, afin de répondre à une problématique et de réaliser un rapport de stage.
Ne voulant pas revoir les horreurs que j’avais vu chez les moutons, vaches, porcs, volailles, et lapins, j’ai décidé d’aller dans un centre d’insémination équine. Mais j’étais encore loin d’imaginer ce que subissent les pauvres juments !!
Premièrement le chef du centre (mon maitre de stage) passait son temps à critiquer les bêtes et à dire que celle ci était « conne », ou que celle là était « bête qu’elle en peut plus ».
Je pensais connaître le monde du cheval, pour avoir pratiqué l’équitation pendant presque 10 ans. Bien sûr, vu mon point de vue, beaucoup de choses me déplaisent dans ce milieu (coups de cravaches pour faire obéir les pauvres chevaux qui n’ont jamais demandé à avoir des hommes sur leur dos, dressage avec les éperons... etc) Mais je n’avais jamais vu de choses comme ça...
Tout d’abord, les juments qui gesticulent pendant qu’on leur trifouille leur parties génitales sont immédiatement équipées d’un « torsnez », un appareil de torture qui « soi-disant » les « endorment » : un gourdin en bois, muni d’une corde à son extrémité. On passe le bout du nez des chevaux dans la corde et avec le manche on tourne jusqu’à ce que le nez est fait un tour sur lui même. Le chef du centre serrait tellement fort que les juments hurlaient de douleur (je n’avais jamais entendu un cheval crier, c’est horrible). La plupart des juments qui venaient se faire inséminées avait déjà un poulain (on recommence avec les usines à bébés) et les pauvres étaient totalement perdus lorsqu’on amenait leur mère se faire échographier : ils ne savaient pas où passer (la stalle dans laquelle était maintenue les juments possédait un petit couloir qui permettait au poulain de rester à côté de sa mère). J’ai vu un poulain voler en l’air suite à l’énorme coup de pied dans la tête qu’il a reçu de la part du chef de centre, car « cet imbécile ne passe pas où il faut ! ».
J’ai vu cette même personne tabasser une jument avec le manche du « torsnez ». D’énormes coups sur le chanfrein qui faisaient saigner les juments du nez. Une fois, je suis revenue chez moi avec un t-shirt ensanglanté, ma mère s’est demandée si on ne m’avait pas frappé. J’avais simplement essayé de rassurer une jument en lui parlant, elle avait soufflé par le nez et tout le sang m’était attéri dessus.
Un passage très choquant lors de mon stage : un jeune poulain de 3 ans devait partir du centre pour aller se faire débourrer (dresser) et devait donc pour cela monter dans un camion. Il n’en avait jamais vu, puisqu’il était enfermé dans un box dégueulasse avec du crottin jusqu’aux genoux depuis sa naissance (ou presque). Une scène affreuse : de gigantesques coups de chambrières sur la tête, sur le corps, sur la croupe pour le forcer à monter dans le camion. Le poulain, attaché avec une longe à l’intérieur du camion, se débattait, se cabrait (toujours en étant à l’extérieur). Un moment il s’était même renversé par terre en glissant sur la rampe, il ne s’était pas relevé tout de suite et avait reçu peut être 50 coups de fouets sur la têtes Du sang coulait sur ses yeux, les marques de brûlures sur sa croupe se voyaient très nettement. Si bien qu’un moment le poulain avait réussi à ouvrir la boucle du licol et s’était échappé dans le centre.
Quand on l’a eu enfin rattraper, le chef du centre s’était déchainé dessus. La stagiaire qui était avec moi pleurait, comme moi, en hurlant que ce n’était pas la bonne méthode pour le faire monter. Une heure plus tard le poulain n’était toujours pas monté dans le camion, il dégoulinait de sang et de sueur, le regard alerte, plein de stress, mort de peur, angoissé de recevoir encore et encore des coups. Les gens qui étaient venus le chercher proposèrent de placer le camion à la sortie d’une stalle, de manière à ce que le poulain y entre de lui même, en passant par la stalle. En 5 minutes, le poulain fut dans le van.
Une semaine plus tard, j’ai revu le monsieur qui était venu chercher le poulain. Il m’a dit qu’il avait fait voir le poulain par un vétérinaire et que ce dernier avait été obligé de lui faire des points de sutures car les plaies étaient trop importantes. Il m’avait aussi avoué que la méthode ne lui avait pas du tout plu mais que comme moi il n’avait rien osé dire...
Le bourreau des chevaux, s’amusait aussi à attacher les queues des juments à leur licol car cela l’énervait lorsqu’elles essayaient tant bien que mal de se débarrasser des taons qui leur piquaient le ventre. Les pauvres se faisaient donc piquer et devenaient très nerveuses puisqu’elles ne pouvaient plus fouetter de la queue.
Le pauvre chien de ce même homme recevait des clés à molette dans la tête chaque fois qu’il n’écoutait pas et il restait attaché à un bout de corde de moins d’un mètre toute la journée. Lorsqu’il criait sur le chien alors qu’il n’avait rien fait, et que ce dernier se faisait pipi dessus, il se mettait à hurler de rire en disant « on fait un petit pipi ???? »...
Une fois le chien était libre et avait coursé des poules, il l’avait enfermé dans un box et l’avait rué de coups de pieds. Les cris du chien suppliant d’arrêter n’avaient eu l’air de faire aucun effet.
Huit semaines très très longues, à voir des animaux se faire encore martyrisés, sans pouvoir rien dire...
La mentalité des agriculteurs
Les élèves de ma classe venaient presque tous du milieu agricole et clamaient tous « aimer les animaux ».
J’ai pourtant assisté à ces différentes scènes, qui de part leurs violences prouvent que ce n’était que mensonge...
Le fermier de l’école se permettait d’empoisonner les pigeons qui venaient se poser sur l’étable. Avant de mourir, ils étaient donc très affaiblis et marchaient sur le sol, en dodelinant. Les élèves de ma classe s’étaient donc amuser à les ramasser par terre, puis à leur arracher les ailes, puis les pattes, avant de leur fracasser le crâne sur le sol et à sauter dessus.
Il y avait aussi cet espèce de concours qui consistait à « exploser » les souris qui sortaient de la paille en leur sautant à pieds joints dessus : le premier qui en tue une à gagner !
Sans parler des coups de pieds balancés aux chiens qui passaient, des discutions sur ce qu’il s’était passé chez eux la veille « on a fait un lancé de chatons sur les mur hier !!!! » et j’en passe...
A la fin des 2 ans, ils faisaient exprès de tuer les animaux devant moi car ça les amusaient que je pleure
« allez on va faire pleurer Lydia ! »...
Pour finir ce long témoignage, qui restera incomplet car je ne peux pas décrire 2 ans de cauchemars, je voulais dire que beaucoup d’humains sont complètement fêlés, qu’ils n’ont aucune notion du bien et du mal et qu’on peut leur faire faire n’importe quoi. De plus, l’effet de foule les rend incontrôlables, idiots et dévastateurs. Ils n’ont absolument aucun respect pour la vie, et je pense que lorsqu’on est capable de faire souffrir et de tuer des animaux de la sorte, on est capable d’en faire autant avec d’autres êtres humains. Ces gens ne devraient même pas exister, ils devraient être enfermés ou tués. Je suis tout à fait consciente de ma généralité, mais j’ai vu tellement d’endroits similaires sur ces points que je ne peux que généraliser. Le Fric fait faire n’importe quoi aux êtres humains.
Mais qu’est ce qui nous donne le droit de « posséder » les animaux ? De les violer ? De les maltraiter ? De les persécuter ? De les enfermer ? De les mutiler ? De les tuer ? De les sélectionner ? De les exploiter ? Notre cerveau ???? Là est la grande question...

Par tintallë, 12 avril 2009 
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