Lorsque mes chiennes m'ont dit "au revoir", je les ai transportées à GEUDERTHEIM (Bas-Rhin) pour les faire incinérer, et je n'ai laissé personne les toucher, moi seul me suis occupé d'elles jusqu'à la récupération de leurs cendres qui ont une place d'honneur dans mon bureau.
Pour apaiser tant soit peu ma peine, à chaque fois, j'ai étalé sur un papier les mots qui me venaient à l'esprit.
Comme je suis depuis peu sur votre forum, je ne les oublie pas, et aujourd'hui je mets "ma Sultane" à l'honneur :
♫♪♫
A SULTANE ♪♫♪
Sultane tu es née dans l'après midi du 21 avril 1988
Ta mère était berger allemand
ton père griffon
tu étais adorable.
Un jour de mai, avec ta soeur Duchesse,
tu es venue égayer notre foyer.
Que de pincements as tu donnés pour "faire tes dents".
Les repas ne s'éternisaient pas longtemps dans les assiettes,
ton appétit faisait plaisir à voir,
jamais de reste.
Tu es devenue grande : ta Loyauté, ta Bonté,
ta Beauté, ta Gentillesse, ton Affection, ton Efficacité dans la garde,
ton sens prononcé pour toujours faire Plaisir,
Nous rendaient très fier de toi.
Ah Sultane, y a t'il un chemin des bois de (nom de la commune) ou de (nom de la commune)
où de (nom de la commune) que tu ne connaisses pas ?
Y a t'il une rue (nom de la commune) que tu n'es pas parcourue ?
Nous avons toujours été très fier de TOI, notre
BONNE ET FIDELE SULTANE.
Et puis la maladie...... le cancer.....l'opération le 22 décembre 1995
et début janvier 1996, le couperet tombe..... C'est l'échec
Le samedi 17 février 1996, il est 8 H 18, nous sommes l'un contre l'autre,
mais chez le vétérinaire,
je te parle avec le sourire, de nos prochaines promenades....,
et tu pousses trois profonds soupirs que je n'oublierai jamais,
pour nous quitter dans une grande dignité, sans souffrances.
Et là je m'éffondre.
Nous faisons ensemble le dernier voyage du département de la Moselle
jusqu'en Alsace, dans la voiture que tu aimais tant.
Et maintenant c'est le néant, c'est la nuit.
Il manque une poutre maitresse à l'édifice.
Tu feras partie de ceux que l'on ne peut oublier.
Et si un jour, tu étais de passage, viens donc nous donner
un grand coup de langue, comme tu savai si bien faire.
Ton maître
février 1996