Coucou les amis! Alors, j'ai la joie de partager avec vous, quelques histoires d'animaux, souvent, les miens! Ces histoires, je leur ai donné une forme, que vous allez peut être trouver bizarre, mais j'espere qu'avec le temps et au fur et a mesure que vous les lirez, vous allez les trouver belles comme je les trouve moi-même!
Aujourd'hui, je vous raconte, l'histoire de Blanche, une Poule pas comme les autres!
Ok? Alors, allons-y! Et s'il vous plait , dites moi, si c'est bien, si je peux continuer ou si je dois arrêter!
Blanche, la poule!
Un vendredi matin, El haje se leva avec l’idée de faire du couscous pour le déjeuner. Il avait l’intention d’inviter ses frères et ses enfants mariés pour une petite réunion de famille comme il aimait le faire.
A peine le petit déjeuner terminé qu’il sortit dans la basse-cour où se trouvait le poulailler. Il avait une bonne douzaine de poules et puis deux coqs qui n’arrêtaient pas de se battre. Aujourd’hui se dit-il, il va débarrasser le monde de leurs cris de guerre, à chaque fois qu’ils se mesuraient.
Tout se passa à merveille et les invités furent bien contents.
Le lendemain, El haje remarqua un nouveau cri dans la basse-cour. C’était étrange, c’était un cri de poule.
- Qu’est- ce qui se passe encore ? Cria t-il à ses bêtes, si vous n’arrêtez pas je vais finir par toutes vous mettre dans la casserole !
Il regarda le seul coq qui restait. Tel un véritable chef, vainqueur de son rival qui n’existait plus, il se tenait sur son perchoir très fier d’avoir pour lui tout seul toute sa basse-cour.
Le cri retentit à nouveau et effaré, el haje découvrit Blanche, la poule qui se partageait le rôle de chef avec le coq qu’ils avaient mangé la veille, toute noire et la tête en sang.
- Hé, ma pauvre poule qu’est ce qui t’arrive, pourquoi est ce que toutes tes compagnes te frappent. ?
Intrigué, et surtout pour ne pas la voir mourir, el haje décida de retirer Blanche et de l’isoler jusqu'à en savoir plus sur le comportement bizarre de ses poules.
Aicha la vieille femme de el haje le regarda alors qu’il sortait du poulailler.
- Tu l’as sorti ? Je n’osais le faire.
-Ces poules sont folles, regardes, même entre mes bras elles essayent de la becqueter, la pauvre !
Il la regarda bizarrement avant de lui crier en la secouant :
- Tu dois leur avoir fait quelque chose, sinon elles ne s’acharneraient pas sur toi pour rien.
Il déposa la poule et la regarda s’éloigner pour se cacher sous un amas de bois. La vieille Aicha secoua sa tête.
- Et dire que ce sont des animaux. Tu vois où ça l’a mené ta blanche. Elle était chouchoutée, toujours la première à se servir et gare à celle qui mangerait avant elle, elle ne pensait pas du tout que la vie allait changer de la sorte.
El haje s’écria :
- Je ne comprends pas. Explique moi.
- Elle était sous la protection du coq que tu as sacrifié hier, aujourd’hui puisque il n’est plus là, les autres poules se son révoltées et chacune s’est bien vengée du temps ou ta blanche faisait la loi. Tu aurais dû la sacrifier elle aussi. Si tu l’as remet avec les autres, elles vont finir par la tuer je te le dis.
El haje décida alors de laisser Blanche loin des autres. Désormais, après avoir récupéré, elle court dans les champs, libre elle revient souvent narguer ses compagnes qui manquent de peu de la picorer au travers du grillage la séparant d’eux. Désormais elle mange seule, pond ses œufs dans son nid à elle toute seule, et à l’occasion elle fait même le coq, en imitant le cri du coq ! La vieille Aicha trouvait cela perturbant, une poule qui crie comme un coq ça porte malheur, il faut s’en débarrasser. Mais comment faire quand Blanche a trouvé un nouveau protecteur, son maître qui la gave en lui donnant à manger et en lui rapportant des vers de terre qu’il trouve lorsqu’il jardine. Blanche l’avait échappé belle. En étant le chef, elle avait exercé son droit à la punition de ses camarades. Restée seule, ses camarades n’en voulaient plus comme chef et chacune avait repris ses droits à coups de becs et de griffes.
Chaque matin, elle sort de son petit enclos que le maître lui avait fabriqué rien que pour elle, et s’en va faire sa journée. D’abord, un tour pour narguer ses compagnes, ensuite sur le mur pour sortir au jardin. La vieille Aicha avait tout essayé pour l’empêcher de sortir, elle la trouvait toujours dehors en train de gratter la terre à la recherche des fameux vers de terre qu’elle aime tant.
- Mon Dieu ! Criait –elle alors à son mari, il faut que tu l’as fasse rentrer, débarrasse moi d’elle, elle a fait des trous partout dans le jardin. Et puis avec la grippe aviaire, qui rode dans le monde, tu n’as pas peur ?
El haje souriait, Cette maladie avait donné une bonne occasion aux villageois de manger enfin à leur faim du poulet. Tous s’étaient débarrassés des quelques poules qu’ils avaient et Blanche attirait tous les regards, elle était blanche et surtout très grosse, elle pondait de gros œufs et pour son maître, elle était la plus surprenante des sentinelles de garde. En voyant, un aigle dans le ciel, ou le moindre oiseau rapace, elle se mettait à crier en langage de coq : Attention, attention, danger, danger, cachez vous cachez vous. Et tout le monde se mettait aux abris, ses compagnes les poules, le coq, et puis étrangement, les chats qui savaient qu’un aigle dans le ciel était un véritable danger pour eux. Et les chiens se mettaient à aboyer en regardant le ciel à la recherche du danger.
El haje à son tour lève la tête au ciel pour admirer l’oiseau , souvent un couple d’aigles ou de corbeaux, des fois, même des pigeons suscitent les cris d’alerte de Blanche qui maligne se met à l’abris même en se fourrant dans l’herbe.
Voila, voila!!!
Mar Oct 13 2009, 23:00
Chouuuuuupeeer belle histoire 
)
