Bonjour,
D'accord avec BelleMuezza. La peur (du ridicule de l'inconnu, etc) créée par le mental bloque les autres sources d'informations comme les intuitions, la télépathie, etc. Toutefois, je distingue bien la télépathie d'un échange d'énergie. L'échange d'énergie, c'est "facile": je vais dans un forêt, je l'enlace un arbre dans mes bras et la communication est instantanée. Mais lorsqu'un oiseau me balance son nom avant que je ne voie, c'est un échange d'informations précises que je nomme télépathie...
J'en ai aussi avec des êtres humains évidemment. Quelques cas spectaculaires, mais en général des petits échanges ponctuels. Une fois que on a mit des mots dessus, on a tiré des conclusions (on est proche puisqu'on se comprend par télépathie) , la connexion s'estompe. La spontanéité et le non contrôle du mental sont des conditions nécessaires (suffisantes je l'ignore) pour l'apparition de la télépathie. En tout cas selon ma petite expérience. Je viens de la décrire sur un autre forum, je vous mets le copier-coller.
"Alors Valery : qu'est-ce qu'ils t'ont donc raconté tous ces oiseaux ?"
Bonsoir,
J'en suis aux balbutiements en terme d'expérience, et encore plus pour
ce qui est de la communiquer à d'autres êtres humains. Le problème est
que la connexion se fait lorsque le mental (de l'humain) est calme, au
repos. Mais ensuite, pour se souvenir des détails et les communiquer,
cela redevient intellectuel. Comment exprimer une expérience non
mentale avec son mental?
Les petites choses simples c'est les oiseaux qui me "disent" qu'ils
sont là et qui ils sont, de plus en plus souvent. J'ai deux de mes
élèves qui vivent la même chose...
Mais ce qui m'a troublé particulièrement au Canada en 2008 c'est que
les oiseaux voulaient échanger avec moi. Ils m'ont demandé d'arrêter de
prendre des photos et de les regarder, les écouter en silence (faire
taire mes pensées). J'ai passé ainsi deux heures avec une douzaine de
parulines.
Elles ont tellement insisté que j'ai abandonné l'appareil photo et j'ai
communié avec elles 2 heures. C'était fantastique. Je ne pourrais
transcrire en mots les échanges, mais cela concerne mon comportement en
tant qu'ornithologue en relation avec les oiseaux: la façon dont j'agis
avec eux, sur le terrain. La manière avec laquelle je les regarde, je
les montre.
Elles ont pu me dire, je crois, ce qu'elles avaient à dire. Du coup, le
lendemain, j'ai retrouvé les 12 même oiseaux (pourtant des migrateurs
nocturnes qui auraient pu être parti) et elles m'ont remercié. Elles
sont toutes venues, chacune à leur tour, poser pour moi qui ai pu
prendre des centaines de photos (en fait 1700 photos... cartes mémoires
pleines) de ces oiseaux très nerveux qui bougent tout le temps (deux
exemple ci-dessous). Avec un petit bridge à 400 balles, j'ai fais des
photos qui font pâlir les dizaines de personnes présentent sur le site
le jour des photos (la veuille j'étais seul) avec leurs Canon 500 et
600 mm...
Ce moment a bouleversé ma vie car en 20 ans d'ornithologie c'était la
première fois que j'avais une relation aussi forte avec les piafs.
Je trouve que mettre ça en mot retire la "magie" de l'évènement, qui
est indescriptible en soi, mais si ça peut aider d'autres personnes à
laisser de côté leur mental pour écouter les animaux, les intuitions,
leur coeur... je veux bien l'expliquer autant de fois que nécessaire et
répondre à toute les questions.
Amicalement et bonne fin de soirée
Valéry
Amicalement
Valéry
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