Encore une gifle pour les taurins

Sujet: Encore une gifle pour les taurins Dim Oct 30 2011, 00:09

Message reçu de Thierry Hely

Encore une gifle pour les taurins !

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En pièce jointe, vous découvrirez un article du journal "Sud Ouest" du 7 octobre dernier. Dans celui-ci, il est question de l'abandon pur et simple du projet tauromachique dans ce grand futur complexe "Grand Arena" à Foirac près de Bordeaux. Comme vous le constaterez, des manifestations artistiques sont envisagées avec des artistes prestigieux. Mais voilà, dans la mesure où la corrida est de plus en plus contestée, particulièrement par des personnalités du "showbiz" de plus en plus nombreuses, les entrepreneurs de ce chantier ambitieux ont préféré, prudemment, éviter la présence de corridas...

En lien ci-dessous, vous remarquerez l'excellent travail médiatique de notre chargée de communication Anne Caron, qui n'avait pas hésité, entre autre, à contacter un partenaire hollandais pour le mettre en garde des risques d'accepter la barbarie tauromachique.

En ce moment, sale temps pour les aficionados !

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Sur le site Flac- anticorrida Encore une gifle pour les taurins 1855717580

Par ailleurs, pour celles et ceux qui ont un profil Facebook, vous pouvez désormais consulter et intervenir sur la page Facebook de la FLAC. Lien ci-dessous:

FLAC (Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas) Encore une gifle pour les taurins 1855717580

Amitiés et à très bientôt dans la lutte !

Thierry Hély
Chargé de communication de la FLAC
www.flac-anticorrida.org

Sujet: Re: Encore une gifle pour les taurins Dim Oct 30 2011, 00:27

Article Sud Ouest

Pentecôtavic flotte mais ne coule pas

Ils ne se résignent par à la suppression des fêtes accompagnant les corridas. Ils l'ont fait savoir hier lors d'une animation cocasse.

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La branche humoristique du FLV n'a qu'un message :
« S'amuser, tout simplement ». Photo Michel Amat

Contrairement à certaines conférences de presse du FLNC (Front de libération nationale corse, NDLR), il n'y avait pas de porteurs de lance-roquettes ou de fusils d'assaut derrière les encagoulés. Non. Ici, derrière les porte-parole du FLV aux visages masqués, les hommes et les femmes portent des trombones ou des tubas. Et la séance ne se déroule pas au fin fond du maquis, mais sous le kiosque de la commune.

Hier matin, ils ont convoqué leurs troupes pour une opération coup-de-poing bruyante. Habillés en marinières, ils ont harangué la foule au son des fanfares : « Comment peuvent-ils s'imaginer couler notre Pentecôte ? Comment peuvent-ils penser, un seul instant, que nous pourrons sombrer sans nous battre ? »

L'esprit de Pentecôtavic

Le FLV, pour Front de libération vicois, a été créé au début du mois d'octobre. Il ne revendique ni autonomie ni séparatisme. Il souhaite juste protester contre la décision de la mairie de supprimer les fêtes qui accompagnent traditionnellement les corridas de la Pentecôte. Son premier fait d'arme avait été de planter un taureau à l'entrée de Vic, avec cette inscription : « Hasta la victoria siempre ».

Hier, ils étaient habillés en marins : rayés bleu et blanc. Des couleurs qui ne sont pas un hasard : à l'origine, c'étaient celles des ferias vicoises. Le Front est coordonné par Vincent : « Nous ne voulons pas nous prendre trop au sérieux. Nous essayons de faire toutes nos actions avec humour et décalage. » Il ne digère pas la disparition des fêtes : « C'est un peu de l'esprit de Pentecôtavic qui s'en va avec tout le dynamisme qui a porté les fêtes. »

Bernard Ducousso, engenero aux corridas, est du même avis : « Certaines personnes qui louent des maisons ne viendront pas si les fêtes sont annulées. Il y a pourtant des moyens pour mieux organiser les fêtes. »

Ce sont les vieux qui résument le mieux l'esprit général. Ils se réjouissent de voir défiler ce mini-carnaval : « Ca devrait être comme ça tous les week-ends ! » Mais aussi tôt, ils ajoutent : « Il faut habiter en ville pour comprendre. J'en ai qui dorment dans mon jardin et qui pissent sur ma maison sans que je ne puisse rien leur dire. Je suis pour la fête, mais pas dans ces conditions. »

« Ces pirates municipaux »

Joyeusement, les fanfares reprennent des airs de marins qui font danser Marie Blasig, figure des ferias depuis plus de 20 ans : « C'est nul, ce qu'ils ont fait. On n'a jamais eu de problème grave. Je suis vraiment déçue. »

Sous le kiosque, Vincent prend alors la parole au nom du FLV : « Cette équipe de bandits des eaux, traîtres car nés sur notre pont, est venue à l'abordage de "Pentecôte" pour le trouer par le fond et le remettre à quai. Triste constat d'une incompréhension ou d'une aigreur incurable […] Pour éviter que ces pirates municipaux ne transforment notre caravelle de la joie en Radeau de la Méduse, il convient juste de s'attacher très fort à notre embarcation. »

Pourtant, les uns et les autres le savent bien : « Je ne pense pas qu'il y aura de fête l'année prochaine. » Mais ils ne sont pas résignés : « On ne laissera pas tomber. »

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Sur Sud Ouest 30 Octobre 2011 6h00

Code:: Info Reçu de Sophie L

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