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Compte-rendu des manifestations d’Alès
Extrait : Partie 2 : Les manifestations
11 mai : Arrivée à Alès !Pour de nombreux manifestants, le week-end de l’abolition a commencé dès le vendredi soir, lorsqu’ils ont rejoint les bus, trains ou voitures qui allaient les conduire dans le sud, « pour les taureaux ».
Le bus parisien est arrivé en région alésienne aux alentours de 10 h du matin.
A peine entrés en ville, une patrouille de police qui nous attendait de pied ferme, nous a sommés de nous arrêter. Nous avons dû annoncer d’où nous venions, combien nous étions, où nous logions…
Les policiers se sont montrés tout à fait cordiaux et après nous avoir distribués un plan de la ville et de ses zones interdites, nous ont escorté jusqu’au parc du Colombier. Là-bas une dizaine de militants attendaient déjà derrière les grilles du parc qu’ils ne pouvaient quitter sans justifier d’une raison valable pour la police.
Malgré l’inquiétude quant au parcours des manifestations (allait-on pouvoir nous approcher assez près pour nous faire entendre ou allait-on rester cantonnés à une zone désertique de la ville ?) les manifestants étaient déterminés et passaient le temps en échangeant des plaisanteries sur la situation dans laquelle ils se trouvaient.
Les CRS et officiers en civil étaient partout. Les bus arrivaient les uns après les autres encadrés à l’avant par des motards et à l’arrière par une voiture banalisée.
Le chef de la police s’est présenté à nous et nous a assuré qu’il faisait tout pour atteindre un objectif : nous faire apprécier notre séjour à Alès !
En effet, c’était bien parti...
Les manifestants ont continué d’affluer au parc du Colombier. Autour de nous, on parlait français bien sûr (parfois avec un accent belge !) mais aussi catalan, espagnol, italien, anglais, tandis que les premiers stands ouvraient, et quand Jean-Pierre Garrigues, le président du CRAC, est arrivé, nous étions déjà nombreux à avoir revêtu le fameux T-Shirt rouge, symbole de la manifestation.
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