Kenny fondatrice Fondateur Administrateur
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| Sujet: L'humain cet égoïste tue pour ne pas partager. Sam Jan 05 2013, 06:58 | |
| Quand l'égoïme humain fait le refus du partage de nourriture survie des animaux de faune sauvage, il éradique ces espèces animales qu'il prétend nuisible, afin garder pour lui seul le gibier, afin d'assouvir ces plaisirs de tuer. Information du 06 Janvier 2013 Carcassonne : La Fédération de chasse veut mettre en place des brigades de piégeurs Il faut replacer les choses dans leur contexte. À l'époque de l'âge d'or de la chasse, durant laquelle tuer une demi-douzaine de lapins dans la matinée était à la portée du premier fusil, tant les populations de petit gibier étaient importantes, l'impact de la prédation était tout à fait anecdotique. Qu'une buse, un renard, une fouine, détruisent toute une couvée de perdreaux n'avait qu'une importance toute relative. Aujourd'hui, les paramètres ne sont plus tout à fait les mêmes.
De petit gibier à proprement parler, à poils comme à plumes, il n'en est plus question, hormis dans quelques recoins de l'Aude relativement peu chassés. D'où l'importance que revêt, aux yeux des défenseurs de la chasse, l'incidence des nuisibles (renard, fouine, vison d'Amérique, belettes…) qui, contraints d'assurer leur subsistance, "tapent" dans le garde-manger que constituent les stocks de petit gibier. Il se trouve que, par manque d'adeptes du piégeage et de battues visant à l'éradiquer des bêtes "malfaisantes" leur cheptel tend à s'améliorer nettement… C'est la raison pour laquelle, le président des chasseurs de l'Aude, Yves Bastié, nourrit le projet de relancer le piégeage dans le département. "Il nous fait agir rapidement contre la sauvagine (l'autre nom des nuisibles, NDLR), indique-t-il dans ses vœux au nemrods de l'Aude. Dans ce cadre-là, je souhaite mettre en place des brigades d'intervention de piégeurs…"
1 400 piégeurs formés dans l'Aude depuis 1987
La "Fédé" a formé, depuis 1987, quelque 1 400 piégeurs. En 25 ans, difficile de dire combien sont encore en activité. Tout le travail va donc consister "à référencer le nombre de piégeurs encore opérationnels et à solliciter les présidents d'ACCA pour essayer de les regrouper. Le tout dans le but de mettre en cohérence leur action", précise Patrice Lemoine, directeur de la Fédération des chasseurs de l'Aude.
Dans les faits, et pour plus d'efficacité, Stéphane Azéma, formateur des piégeurs à la "Fédé", indique qu'il faudra "convaincre les piégeurs de travailler, de concert, lors de périodes propices à la capture des nuisibles, en fonction des espèces considérées. Et que cette politique, pour être efficace, devra être élargie à tous les territoires." Pour ne pas voir, justement, "les nuisibles chassés d'un secteur le recoloniser, parce qu''ils ne sont pas traqués sur le territoire voisin. Et ainsi assurer leur survie." À ce jour, des réunions de travail ont déjà eu lieu sur le sujet, à la fédération. Mais ce n'est là que le début d'un travail qui devrait porter ses fruits, pense-t-on à la fédération, au second semestre 2013. .
Auteur : Rémy Lebrère
L'article sur l'Indépendant | |
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