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 CHATS - Les maladies de A à Z

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MessageSujet: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 21:32

Dans cette partie, vous trouverez des informations sur les maladies qui touchent ou peuvent toucher nos amis les chats.

Pour voir (ou connaître) toutes les maladies répertoriées à ce jour, allez sur ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maladies_des_f%C3%A9lins

La liste des maladies touchant les félins y est classée par ordre alphabétique. Il suffit de cliquer sur la première lettre par laquelle commence le nom de la maladie pour y avoir un accès direct (dans le rectangle sommaire), ou faire défiler la page jusqu'à celle que vous recherchez.

Ici, ne seront reprises que les maladies dont on nous parle souvent ou qui sont les plus fréquentes. Nous aborderons aussi quelques maladies plus rares parce que certains de nos petits protégés les ont subies....

Cela dit, des vaccins existent contre certaines de ces maladies... Malheureusement pas pour toutes, pas encore.... Un chat peut être vacciné à tout âge... Mais pour un chaton c'est à partir de 6/8 semaines pour la primo vaccination, suivie 3/4 semaines plus tard d'un rappel. Pour certains vaccins, une troisième injection peut être nécessaire. Ensuite, ceux-ci doivent être refaits tous les ans, deux ans ou plus, selon la fréquence recommandée, pour garder le pouvoir de protection de la vaccination.

Rappel : Pour un chaton, il faut attendre qu'il ait 3 mois pour le vacciner contre la rage. Celui-ci n'est plus obligatoire en France, sauf dans certaines régions, pour voyager hors de France et aller dans certains lieux en sa compagnie : hôtel, pensions pour chats, expositions...
Le sujet de la vaccination, ainsi que son calendrier, fait l'objet d'un autre sujet.



Rappel de l'annonce faite en début de rubrique :


Vous trouverez des informations pour répondre à vos interrogations. En aucuns cas, celles-ci ne dispensent d'une visite chez le vétérinaire qui est le seul habilité, en présence de votre chat, à poser un diagnostic et prendre les mesures qui s'imposent.


Sommaire des maladies que vous trouverez dans cette rubrique : (à venir)
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 22:30

FIV ou SIDA du chat - Immunodéficience féline - Première partie

F I V

Le Virus de l'immunodéficience féline (VIF ou FIV, de l'anglais Feline Immunodeficiency Virus, appelé aussi le sida du chat ou syndrome d'immunodéficience acquise du chat). Découvert en 1986, le virus de l’immunodéficience féline (FIV) est génétiquement, morphologiquement, fonctionnellement et pathologiquement similaire au HIV humain, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents) ou à d’autres espèces.

Les virologues classent le virus de l'immunodéficience féline (FIV) dans la même famille que le virus de la Leucose (feline leukemia virus : FeLV), mais avec une différence essentielle : le FIV n'est pas considéré comme appartenant à la sous-famille des rétrovirus comme le FeLV. A la place, le FIV est rangé dans les Lentivirus (virus "lents") à côté des virus provoquant la pneumonie progressive des moutons, de l'anémie infectieuse des chevaux, de l'encéphalite arthritique des chèvres, et du virus du Syndrome d'ImmuoDéficience Acquise (SIDA) de l'homme.

Le FIV et le FeLV provoquent souvent le même type de maladie, mais les virus diffèrent entre eux de différentes façons, en particulier par la taille. Le FIV est oblong, alors que le FeLV est plus sphérique. De plus les deux virus sont génétiquement assez différents et leurs structures protéiques sont dissemblables en taille et en composition. Ceci signifie que ces deux virus ne sont pas reliés antigéniquement ; les anticorps anti-FIV ne s'attachent pas au FeLV, et réciproquement, les anticorps anti-FeLV ne coagulent pas les virus FIV.


La maladie est due à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus), c’est une maladie virale grave, mortelle à terme. Elle est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats. L'infection est rare chez les chats vivant en appartement car n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 11 à 15 % des chats des rues sont porteurs du virus). Les chats sans famille vivent en moyenne 3 à 4 ans et, généralement, ne sont pas infectés avant l’âge d’un an, ce qui explique que peu d'individus vivront «assez longtemps» pour mourir de l'infection FIV, contrairement aux chats qui ont un foyer où ils sont bien soignés, d'où un faible impact du virus dans les populations naturelles rurales.

A savoir : le taux de chats atteints, en France, est de 9 à 33 % selon les populations étudiées. Une synthèse de tous les travaux épidémiologiques menés de par le monde donne un taux moyen de 11 %, ce qui, rapporté à l’effectif national de chats, donnerait 1 million d’individus infectés, et à l’effectif mondial puisqu’il est présent sur tous les continents, 45 millions.

Un faisceau d’arguments immunologiques, sérologiques et épidémiologiques abondent dans le sens de l'hypothèse d’une apparition ancienne du FIV, peut-être avant la spéciation des félidés, il y a 3 à 6 millions d’années. Le virus de l’immunodéficience féline constitue, par de nombreux aspects, un bon modèle d’étude de l’infection humaine par le HIV.

TRANSMISSION


Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive)... C'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles non stérilisés qui sont porteurs de ce virus, par voie sanguine... En de rares occasions, la maladie est transmise par une mère contaminée à ses petits pendant sa gestation, à la mise bas, ou lorsque les chatons boivent le lait contaminé de leur mère. Les contacts sexuels ne sont probablement pas la principale voie (ou la cause principale) de transmission du FIV. Il a été évoqué, à une période, le léchage mutuel... Mais on sait depuis que ce n'est pas spécifiquement le cas, tant qu'il n'y a pas d'échange salive/sang!

A savoir : En fait, le chat domestique n’est pas le seul félidé atteint par le FIV. Dix espèces de félins sauvages au moins sont affectées par des souches virales spécifiques : lion, jaguar, puma, tigre, panthère, guépard, lynx, léopard, chat à tête plate et manul. Pour les autres espèces, on ne dispose pas d’un nombre d’individus testés suffisamment élevé pour conclure. La contamination des félidés sauvages peut-être préoccupante car certains d’entre eux sont menacés localement de disparition. Notamment la panthère de Floride, dont il reste environ 50 individus et dont un tiers déjà est infecté.


Dernière édition par BelleMuezza le Jeu Sep 24 2009, 00:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 22:42

FIV ou SIDA du chat - Immunodéficience féline - Deuxième partie

F I V

SYMPTOMES

Parmi les symptômes à surveiller, on note : une diminution de l’appétit, des vomissements, de la diarrhée, une perte de poids, de la faiblesse, des morsures, des plaies infectées, de la fièvre, des ganglions enflés, etc. On peut notamment observer : des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques ; des infections buccales (gingivite, stomatite) ; des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements ; des infections des yeux (conjonctivites) ou de l'appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites) ; des abcès cutanés récidivants ; des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux.

Enfin, lorsqu'un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies).

A savoir : Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum.
La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s'il y a une désinfection sérieuse après le passage de chaque chat. Votre vétérinaire peut vous aider à donner les soins appropriés à votre chat. Grâce à une détection précoce de l’infection, il est possible de maintenir votre chat en santé et de prévenir la transmission de l’infection à d’autres chats.

DIAGNOSTIC

Le diagnostic est basé sur le passé, les signes cliniques et les résultats de test d'anticorps anti-FIV. Ce test est fait par la plupart des laboratoires de diagnostic vétérinaire universitaires ou privés, et il est également disponible en kit pour les cliniques vétérinaires privées. La présence d'anticorps anti-FIV dans les tests "positifs" indiquent que le chat est infecté par le FIV -- sans doute à vie -- et donc capable de transmettre le virus aux autres chats. Comme des tests peuvent être des faux-positifs, les résultats positifs doivent être confirmés par un test d'un autre type. Parfois un test est donné comme équivoque ou indéterminé. Tester à nouveau après 2 à 3 mois donne usuellement un résultat clair. Cependant quelques chats persistent à donner des résultats équivoques, souvent à cause de facteurs de leur sang qui interfèrent avec le test.

Les jeunes chatons peuvent avoir des tests positifs entre 3/4 mois sans être infectés en fait, à cause du transfert passif des anticorps anti-FIV par leur mère. En fait, seulement un faible pourcentage de ces chatons sont ou seront infectés. Pour cette raison les chatons positifs doivent être testés de nouveau à 6 ou 8 mois pour vraiment connaître leur état.

Un test négatif indique qu'aucun anticorps anti-FIV n'a été détecté. En général un test négatif signifie que le chat est sain. Toutefois, il faut attendre 8 à 12 semaines (2 à 3 mois), parfois plus, avant que la concentration d'anticorps soit décelable par les tests. Si le test est fait pendant cette période silencieuse, le résultat n'est pas significatif. Donc les chats négatifs au FIV, que leur exposition au virus soit connue ou non, devraient être testés 2 à 3 mois après leur plus récente exposition au virus, pour laisser aux anticorps le temps d'apparaître. (En de très rares cas, des chats au dernier stade de la maladie peuvent donner des résultats négatifs, parce que leur système immunitaire est tellement dégradé qu'il ne produit plus d'anticorps.)

Les virus du FIV et du FelV sont les causes majeures de maladie et de décès chez les chats. Ils affaiblissent le système immunitaire. Ils sont transmis d’un chat à l’autre et sont contagieux. Souvent, ils ne créent pas beaucoup de signes apparents et même des chats qui semblent en bonne santé peuvent être porteurs de l’infection et transmettre les virus à d’autres chats.

Sans test, on ne peut pas savoir si un chat est infecté ou pas et si on ne connaît pas le statut d’un chat, il peut être porteur et transmettre la maladie à d’autres chats. Il est donc important de dépister cette maladie surtout chez les animaux à risque (chats mâles entiers, chats errants, origines inconnues ou parents sortant et/ou non testés) et les nouveaux arrivants. Cela est notamment indispensable dans les élevages ou les chatteries. Le dépistage peut être réalisé par votre vétérinaire : c'est un simple test qui nécessite deux gouttes de sang de votre chat et dont le résultat est disponible en dix minutes. Il coûte généralement environ 40 euros, mais teste également la leucose (test FIV et FeLV).

Même si la contamination n'est pas systématique et que plusieurs chats peuvent vivre avec un chat infesté pendant longtemps sans être contaminés, la prévention la plus efficace passe par l'évitement de tout contact entre chats. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d'éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus. Un vaccin contre le FIV est commercialisé en Amérique du Nord depuis quelques années. Son efficacité est incomplète et son utilisation encore controversée. En Europe, il n'y a pas de projet de commercialisation de ce vaccin qui a été développé avec des souches virales présentes essentiellement en Amérique du Nord.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 22:58

FIV ou SIDA du chat - Immunodéficience féline - Troisième et dernière partie

F I V

Evolution de la maladie et Symptômes


Comme pour le sida humain, l’infection par le FIV s’effectue en deux temps : une phase de pénétration du virus, puis une phase de propagation du virus dans l’organisme de l’hôte. Après quoi, le virus reste inactif pendant une longue période pouvant aller jusqu’à plusieurs années (d’où le nom de lentivirus), jusqu’à ce que la machinerie cellulaire prenne en charge les gènes viraux et produise de nombreux virions. La surface des lymphocytes s’en trouve modifiée et ceux-ci ne sont plus reconnus par les autres cellules protectrices du sang, qui les attaquent et les éliminent, créant ainsi un état d’immunodéficience. La succession des différentes phases pathologiques induites par le FIV est semblable à ce qu’induit le HIV chez l’homme.

La durée d'incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases.

Première phase :

Primo-infection : Un mois environ après la contamination, le chat développe un syndrome mononucléosique. Il est alors porteur chronique du virus et d'anticorps, il est potentiellement contagieux. On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue.

Deuxième phase :

Stade de séropositivité asymptômatique. Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l'homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus « sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase est d'une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ. Le chat est apparemment en bonne santé mais il peut transmettre l'infection. Les signes cliniques apparaissent progressivement.

Troisième phase :

Phase des lymphadénopathies : elle correspond à un développement excessif de la taille l’ensemble des ganglions lymphatiques. Elle persiste en général moins d’une année. A la faveur d'un stress important, d'une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se « réveille ». Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV. Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l'affaiblissement de l'animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites "classiques" du chat, il est alors atteint plus gravement qu'un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires...

Quatrième phase :

Le stade ultime est souvent subdivisé en deux sous-parties : l’ARC (pour AIDS Related Complex) consiste en l’apparition de symptômes associés à la lymphadénopathie du stade précédent, et le sida, caractérisé par une perte de défenses immunitaires favorisant l’apparition de maladies opportunistes. Cette phase terminale causera la mort à brève échéance : un chat atteignant ce dernier stade a une espérance de vie de un à six mois. Comme pour le HIV, seul un traitement palliatif peut être utilisé et ce au niveau expérimental exclusivement.

TRAITEMENT

Actuellement, il n'existe aucun traitement pour détruire le virus FIV.

Une des choses les plus importantes que vous pouvez faire est de le protéger contre les expositions aux agents infectieux qui peuvent provoquer des maladies graves ou mortelles chez les animaux immunodéficients. Maintenez-le strictement à la maison et loin des autres chats, pas seulement pour le protéger, mais aussi pour éviter la transmission du FIV aux autres. Ce conseil vaut en cas d'agressivité entraînant des bagarres.

L'utilisation de médicaments antimicrobiens et antifongiques peut apporter des succès modérés mais doivent être suivis sur de longues periodes, ou relancée à chaque nouvelle infection.

Des soins palliatifs, comprenant des intraveineuses, des transfusions, et des suppléments alimentaires hautement énergétiques sont courament nécessaires.

L'utilisation de corticostéroïdes ou d'autres anti-inflamatoires peut être indiquée dans certains cas pour réduire les gingivites et stomatites.

Des stéroïdes anabolisants peuvent aider à combattre la perte de poids et la décrépitude.

Garder en tête que ces mesures ne combattent pas directement le virus. Quelques uns des médicaments utilisés dans la thérapie contre le SIDA humain peuvent avoir un effet contre le FIV, mais ils sont chers et difficiles à obtenir, et des effets secondaires peuvent se manifester plus violemment que pour les humains. Tout médicament conçu pour renforcer ou modifier le système immunitaire peut être bénéfique au traitement contre l'infection au FIV. Toutefois, les traitements les plus efficaces en sont encore au stade expérimental et de test. Et même, ces médicaments suppriment seulement les effets du virus mais ne le détruisent pas.

Combien de temps mon chat FIV-positif va-t-il vivre ?


Il est impossible de dire quelle est l'espérance de vie d'un chat contaminé par le FIV. Dans des conditions idéales, telles que l'isolation du chat séropositif des autres, beaucoup de chats resteront en apparente bonne santé pendant de longs mois, voire des années après l'infection initiale. Si votre chat a déjà eu une ou plusieurs maladies sérieuses, conséquentes du FIV, ou si une fièvre persistante et une perte de poids continue se manifestent, on ne peut s'attendre à une plus courte période de survie. Le statut immunitaire d'un chat FIV-déclaré peut être déterminé en mesurant le rapport des lymphocytes CD4+ sur les CD8+. Ce test, disponible chez plusieurs laboratoires vétérinaires est une mesure du degré d'immunodéficience. Le rapport CD4+ / CD8+ est souvent un indicateur de pronostic pratique : moins le rapport est faible, moins le pronostic est sombre.

La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu'elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est "réveillé", le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.

Mon chat FIV-positif est mort récemment après une longue maladie. Est-il dangereux d'amener un nouveau chat dans ma maison ?


Le virus de l'immunodéficience féline est passablement instable en dehors du chat est ne peut survivre plus de quelques heures dans la plupart des environnements. De plus,la transmission du virus se fait par les morsures principalement. Donc, contrairement à la leucose, aucune période d'attente n'est nécessaire pour se garantir contre une infection au FIV. Toutefois les chats séropositifs sont fréquemment porteurs d'autres agents infectieux qui peuvent constituer quelques menaces à un nouvel arrivant, donc des précautions doivent être prises. Nettoyer soigneusement ou changer les affaires de vaisselle (repas et eau), de couchage, de litières et les jouets. La Javel à 3 % est un excellent désinfectant. Aspirer les tapis et les moquettes, laver les sols avec un bon détergent. Tout nouveau chat ou chaton devrait être correctement vacciné contre les autres agents infectieux avant d'entrer dans la maison.

CONCLUSION

L'infection par le F.I.V. est une maladie grave, incurable et mortelle. Il est fortement conseillé de faire pratiquer, par votre vétérinaire, un test de dépistage à votre chat si celui-ci est issu de chats errants et/ou a été trouvé dans la rue, s'il a été en contact avec d’autres chats, s’il provient d’un élevage qui ne pratique pas de tests ou s'il présente des problèmes de santé récurrents (abcès, diarrhée, gingivites…). La meilleure façon d'éviter le risque de contamination et de ne pas laisser sortir votre chat sans surveillance et de ne pas le mettre en contact avec des congénères et de le faire stériliser.


SOURCES : article de l'unité CNRS de Lyon1 - Cornell Feline Health Center, Cornell University, College of Veterinary Medicine, Ithaca, New York.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 23:09

LA LEUCOSE ou FeLV
Première partie

F e L V


Le virus de la leucose féline (FeLV, Feline leukemia virus) est un rétrovirus, un virus dans lequel l'information génétique est contenue dans l'ARN au lieu de l'ADN. Tous les rétrovirus, y compris le virus de l'immunodéficience féline (FIV) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH ou HIV), produisent une enzyme appelée transcriptase inverse. La transcriptase inverse leur permet d'insérer des copies de leur matériel génétique dans celui des cellules qu'ils ont infectées. Bien qu'on les prenne souvent par erreur comme un seul virus, le FeLV et le FIV diffèrent sous bien des angles. Ils diffèrent entre autres par leur aspect :

- le FeLV est plutôt circulaire,
- le FIV est allongé.

Les deux virus sont également assez différents sur le plan génétique, et leurs protéines de surface diffèrent en taille et en composition. Bien que de nombreuses maladies causées par le FeLV et le FIV soient similaires, les voies spécifiques par lesquelles elles sont causées sont différentes.

Qu'est-ce que le virus de la leucose ?

La leucose est aussi appelée "leucémie des chats". Le Feline leukemia virus (FeLV), un rétrovirus, est le plus important parmi les agents infectieux de maladies mortelles des chats domestiques aujourd'hui.

Comment se transmet-il ?

Le virus de la leucose est excrété dans la salive et les larmes et probablement aussi par les urines et les fèces. Des contacts prolongés entre chats sont nécessaires pour en assurer la propagation, car le virus est rapidement inactivé par la chaleur et la sécheresse.

Combien de temps un chat peut-il survivre avec le FeLV ?

Un chat porteur de FeLV peut vivre de quelques semaines à quelques mois, selon l'avancement de la maladie au moment où est fait le diagnostic. Toutefois, il est impossible de dire combien de temps un chat donné peut survivre.

Un chat peut-il devenir immunisé au FeLV ?

Un pourcentage significatif de chats adultes exposés au virus développe une immunité et ne devient pas porteur (i.e. ne garde pas indéfiniment le virus dans leur sang et la moelle de leurs os). Usuellement ces chats ont une espérance de vie normale. Toutefois, chez certains le virus peut rester présent pendant un temps caché quelque part dans leur corps. Il est donc concevable que le FeLV puisse se déclarer et provoquer la maladie plus tard, après que le chat ait reçu un stress, ou même ait été soigné avec des médicaments immunodépresseurs.

SIGNES CLINIQUES


Les signes cliniques les plus courants provoqués par le FeLV comportent anémie, jaunisse, dépression, perte de poids, diminution de l'appétit, diarrhée ou constipation, selles sanglantes, gonflement des ganglions, gènes respiratoire, baisse de résistance, soif et urination excessives, résorption fécale, avortement, stérilité, naissance de chatons malingres, et un syndrome proche de la panleucopénie (maladie de Carré du chat). Le FeLV agit aussi contre la capacité naturelle des chats de lutter contre les agents infectieux, ce qui peut amener votre vétérinaire à suspecter le FeLV derrière toute maladie grave chronique.

Le cancer apparaît chez quelques chats contaminés par le FeLV. Pour ces chats les masses tumorales peuvent provoquer des problèmes tels que des difficultés respiratoires, inflammations intestinales avec diarrhées vomissements ou constipations, maladies du foie ou des reins ; regard sombre et anomalies neurologiques.

Même si deux tests successifs ou plus établissent clairement que votre chat est positif, il ne va pas nécessairement en mourir. Un chat en bonne santé FeLV-positif peut vivre des mois ou des années, il est impossible d'établir son espérance de vie. Votre chat porte vraisemblablement des virus qui peuvent infecter les autres, et vous devriez prendre des mesures pour réduire les chances de propagation de la maladie. De plus, la réaction du corps au virus peut le protéger des premiers problèmes dûs au FeLV, mais pas de la suppression du système immunitaire que le virus peut aussi provoquer. Votre chat peut donc devenir bien plus sensible aux autres maladies et va donc demander une attention plus grande et à être soigné immédiatement dès qu'une maladie se manifeste.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 23:49

LA LEUCOSE ou FeLV
Deuxième partie

F e L V

Y a-t-il un remède ?


A ce jour, il n'y a pas de remède contre le FeLV. Différents régimes chimiothérapiques ont été développés et, dans certains cas, peuvent amener à une rémission temporaire, selon la condition physique du chat et du type de la maladie qu'il manifeste. Ces thérapies médicamenteuses peuvent permettre au chat de continuer sa vie avec un état de santé raisonnable et sans soins permanents, pour des périodes de quelques semaines à quelques mois. Toutefois, il faut bien comprendre qu'il ne s'agit que de rémission et non pas d'un remède à effet permanent. Les médicaments de cette chimiothérapie sont très puissants, et leurs effets doivent être gérés méticuleusement, pour éviter l'overdose au patient et générer d'autres problèmes.

Plusieurs composés antiviraux comprenant des interférons peuvent aussi être utilisés pour traiter les chats séropositifs au FeLV. Ces composés, tous toujours expérimentaux, sont généralement moins dangereux à utiliser que la chimiothérapie, et peuvent réduire la concentration de virus dans le sang du chat et peuvent allonger la période de rémission de la maladie déclarée. Comme déjà vu, les composés antiviraux ne sont pas des remèdes contre le FeLV déclaré ou infectieux. On espère bien que les recherches supplémentaires vont fournir des thérapies antivirales qui soigneront vraiment le FeLV.

Traitement aux stéroïdes

La thérapie aux stéroïdes (comme le Prednisolone) agit en diminuant le nombre de certains globules blancs (lymphocytes). Un chat "leucosique" peut avoir un nombre anormalement élevé de lymphocytes (cancéreux) en circulation dans son sang. Donc les traitements aux stéroïdes peuvent aider à en détruire. Le Prednisolone peut aussi agir directement sur certaines tumeurs solides (comme les lymphosarcomes) provoquées par le FeLV. Les stéroïdes inhibent aussi les cellules qui sont normalement chargées de détruire les globules rouges (hématies) sénescents. Cet effet peut aider à combattre l'anémie et la destruction excessive des hématies qui accompagne souvent le FeLV.

Il est important de se rappeler que, parce que les stéroïdes et le FeLV sont tous les deux immunodépresseurs, un chat FeLV-positif sous thérapie aux stéroïdes est particulièrement vulnérable aux autres infections.


LES TESTS

Les dépistages FIV/FeLV sont un autre versant de la prophylaxie de ces maladies.

En cabinet, le vétérinaire peut réaliser un "test flash" Felv/FIV très rapidement ET facilement, à partir d'un petit prélèvement sanguin. Concrètement, l'objet ressemble à un test de grossesse, avec, pour chaque virus, un spot qui se colore pour "oui", ou qui reste incolore pour "non".

Pour la leucose (FeLV), la question à laquelle répondent ce oui ou ce non, c'est la présence du virus dans le sang (et non d'anticorps). Que le chat soit vacciné ou non ne peut pas fausser le résultat).

Pour le FIV, c'est la présence d'anticorps qui est détectée.

Le test Felv/FIV est important, par exemple, quand on recueille un petit chaton abandonné dont on ignore l'histoire. En principe, ce dépistage est un préalable à la vaccination d'un chat dont l'historique est inconnu. Par précaution, il est de mise à l'entrée d'un chat dans un groupe.

En élevage, étant donné la gravité de ces maladies, qu'il serait dommage de voir réapparaître alors qu'elles sont quasi-éradiquées des chatteries, et du fait de l'absence de protection contre le FIV (et, accessoirement, pour la leucose, du fait qu'un vaccin peut toujours être pris en défaut, parfois) le statut FIV/FeLV des chats de reproduction est régulièrement vérifié.

PCes tests, que l'on va appeler "flashs" ont une très bonne sensibilité et une bonne spécificité. La certitude recommande qu'ils soient réitérés 3/4 mois plus tard, pour plusieurs raisons :

Concernant le FeLV:

• Un négatif peut dissimuler l'incubation de la maladie, période pendant laquelle le virus n'est pas encore présent dans le sang, comme le portage latent (ce dernier cas restant une limite inhérente à ce test).
• Un positif peut correspondre à un état de "porteur transitoire", le chat parvenant à se débarasser du virus dans les 3 mois (ouf!).

Concernant le FIV:

• Dans le cas d'un jeune chaton, un résultat positif peut être obtenu en réaction aux anticorps maternels encore présents dans le sang du petit, sans que celui-ci soit infecté ; il faut normalement attendre qu'il ait 6 mois pour être certain que le résultat est bien "le sien", quand les anticorps maternels ont totalement disparu.
• Là aussi, un négatif a pour limite de pouvoir "masquer" une incubation. En moyenne, les anticorps au FIV sont présents dans le sang 2 mois après l'infection initiale. Néanmoins, cette période peut être plus longue (8 à 12 mois, parfois même plus, ce qui constitue là aussi une limite inhérente au test).

Il existe plusieurs autres tests, réalisés en laboratoire, plus "élaborés", qui recherchent soit les anticorps à ces maladies, soit la présence du virus ; ils sont utilisés dans des situations particulières (suspicion, exposition avérée à un chat atteint, confirmation de positivité, détection de portage latent sur moelle osseuse pour la leucose, etc.).

Pour protéger les autres chats du voisinage, mieux vaut empêcher un chat positif au FIV et/ou au FeLV de sortir (d'autant qu'il n'a aucun intérêt à attrapper tout ce qui traîne avec un système immunitaire potentiellement menacé) ainsi que l'isoler de ses autres chats, pour leurs protections mutuelles.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeMer Sep 23 2009, 23:59

LA LEUCOSE ou FeLV
Troisième et dernière partie

F e L V

PREVENTION


Plusieurs vaccins contre le FeLV sont à présent disponibles. Ces vaccins sont produits de différentes manières, et peuvent aussi bien contenir le virus entier désactivé ("tué") ou des sous-unités protéiques du virus. Le principe de fonctionnement est le même pour chacun de ces vaccins.

A savoir : Les vaccins contre le FeLV sont aussi sûrs que les autres vaccins félins courants. Comme avec tout vaccin pour les animaux ou les humains, des réactions au vaccin existent pour un nombre relativement faible de vaccinations. La grande majorité des chats vaccinés avec les vaccins contre le FeLV ne présente aucune réaction. Accidentellement, un chat peut avoir quelques malaises entre quelques heures et un jour ou deux après la vaccination. Dans de rares occasions une réaction allergique à l'un des composés peut se présenter et donner de la fièvre, une diarrhée et des malaises. Cette réaction allergique peut être soignée par votre vétérinaire.

A quel âge doit-on vacciner un chat contre le FeLV ?

Les chatons devraient être " tous" vaccinés deux fois, la première vers 9-10 semaines, le rappel, 3-4 semaines plus tard. puis un rappel tous les ans.

A savoir : Selon certaines sources, les vaccins contre le FeLV ne sont pas efficaces à 100 % (plutôt entre 60 et 70%) et donc un risque subsiste quand un chat vacciné cohabite avec un chat définitivement infecté (FeLV-positif). On recommande de ne pas héberger ensemble des chats FeLV-positifs avec des FeLV-négatifs, même si ces derniers ont été vaccinés. Cependant, un chat vacciné contre le FeLV a plus de chances de se défendre efficacement du FeLV qu'un chat non vacciné.

Quand on découvre qu'un chat est séropositif-Felv, la meilleure procédure est de tester tous les autres chats quand plusieurs animaux cohabitent. Deux tests existent : ELISA et IFA. Pour de tels tests, la meilleure chose à faire est de tester avec IFA... Une fois le diagnostic posé, il est prudent d'écarter les sujets positifs. Les autres devront être tous vaccinés et retestés tous les trois à 6 mois pendant l'année suivante. On pourra être quasiment certain que les autres chats sont sains quand ils auront été testés négatifs à au moins 3 moins d'intervalle.

Conseil : Aucun nouveau chat ne devrait être accueilli sans avoir été testé afin de savoir à quoi il convient de s'attendre. En règle générale, il est également conseillé de séparer les chats sains, des chats malades pour limiter les risques de propagation, même si les premiers ont été vaccinés. Si vous souhaitez accueillir tout de même un autre animal et que le (ou les) vôtre(s) est porteur du virus, il vaut mieux, dans ce cas, prendre un autre animal dans la même situation.

Par ailleurs, par mesure de précaution, les locaux devraient être régulièrement nettoyés avec un détergent ou un désinfectant et essuyés avec une solution javellisée à 3 % (la Javel est un excellent désinfectant contre les virus et les autres agents infectieux). Tous les récipients alimentaires, affaires de couchage et bacs à litière devraient être entièrement nettoyés et désinfectés ou, encore mieux, remplacés. Ces précautions ne sont pas totalement inutiles, même si l'on sait que le virus a une très faible persistance dans l'environnement et que la contamination indirecte est très peu probable.

A savoir : Le virus de la leucose est relativement instable et ne peut survivre à l'extérieur d'un chat très longtemps. Le Cornell Feline Health Center (Ecole vétérinaire américaine) recommande d'attendre au moins 30 jours entre le retrait ou la mort d'un chat FeLV-positif et l'introduction d'un nouveau. Les autres précautions qui devraient être prises sont les mêmes décrites ci-dessus :désinfecter entièrement ou remplacer les affaires de vaisselle, de couchage et de litières qui ont été utilisées par le chat contaminé. Les sols carrelés ou à surface dure devraient être lavés puis javellisés (Javel à 3 %). Passer à l'aspirateur tous les tapis et moquettes, plus les 30 jours de d'intervalle devraient être suffisants pour éliminer le virus des tapis de la maison.

Précisions les chatons et les jeunes chats sont plus sensibles au Felv, et sont donc les plus à risque. Les chats adultes présentent une meilleure résistance (ceci, ajouté au fait que près de 70% des chats éliminent le virus tous seuls comme des grands ou en sont "seulement" porteurs latents, conduit à un raccourci consistant à dire que les chats adultes sont "automatiquement" et "naturellement" résistants au Felv et n'ont pas besoin de vaccination. Mais c'est un raccourci trop simplificateur et les 3 chats sur 10 qui n'arrivent pas à contrer le virus et se retrouvent avec une maladie horrible le contredisent tristement.

L'évolution de l'infection (élimination du virus, latence ou déclenchement de la maladie) dépend aussi de l'intensité de l'exposition au virus: la leucose est davantage un problème de groupe et de chats amis que de solitaires asociaux.


MISE AU POINT

Si le vaccin contre la leucose est "optionnel" pour les chats d'intérieur sans contact avec des chats au "statut inconnu", il est essentiel pour les chats qui sortent et qui peuvent entrer en contact avec des chats contagieux (tous les chats "de dehors" ne sont pas vaccinés !). Il est préconisé aussi dans toute collectivité, où l'introduction d'un chat faussement-négatif peut avoir des conséquences très lourdes.


Etant donné la forte susceptibilité des chatons à ce virus, le cycle de primo-vaccination est généralement effectué (ou devrait être) quand bien même le chaton n'est pas amené à vivre dans un environnement a priori à risque (et puis des fois que le petit "fuguerait"...).

Les vaccins contre la leucose empêchent la virémie persistante et présentent une bonne efficacité - sans atteindre 100%, la perfection n'étant pas de ce monde. Il y a une mauvaise compréhension et un amalgame car, les vaccins ayant un niveau d'efficacité de seulement 80% dans les conditions expérimentales, certains ont conclu qu'il ne fallait pas les utiliser. En fait, le niveau de protection conférée par la vaccination sur le terrain est bien au-delà de ces chiffres. Les vaccins sont testés en laboratoires avec des niveaux d'épreuves virulents très élevés. Dans les conditions naturelles, les chats sont le plus souvent exposés à des doses de virus beaucoup moins élevés, de telle sorte que le niveau de protection du terrain soit bien supérieur à celui du laboratoire.

Enfin, depuis que la vaccination contre la leucose existe, la prévalence du Felv dans les populations félines a considérablement diminué. Dans les élevages félins, cette maladie a quasi-intégralement disparu.



Sources : Wikipedia,Ailuropus :le virus de la leucémie et de l'immunodéficience féline magazine animal (juin 20025), Fenua Animalia
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 04:44

FIBROSARCOME


Le fibrosarcome félin correspond à un ensemble de tumeurs très agressives qui se développent sous la peau et envahissent rapidement d'autres organes. Elles se localisent très souvent entre les omoplates. Selon certains auteurs elles représentent 12 à 41% des tumeurs des chats lesquels sont touchés de plus en plus jeunes.

La cause de ces tumeurs est souvent contestée ou contestable... Les injections sous-cutanées de certains produits (vaccins notamment) ont été incriminées. En réalité, il faut savoir que seul l'adjuvant du vaccin de la leucose : l'alumine, a été reconnu comme ayant (ou pouvant avoir) des propriétés inductrices de fibrosarcome au site d'injection.

Un autre facteur qui a son importance est à signaler : les chats atteints seraient génétiquement prédisposés à développer de telles tumeurs... Ce qui semble conforter cette thèse, c'est que les études ont montré que les réactions inflammatoires dues aux injections sur des chats "prédisposés" sont d'autant plus "marquées" qu'elles sont dans une zone riche en tissus graisseux. C'est ce qui expliquerait que la zone entre les omoplates, riche en tissus adipeux, soit la localisation principale des fibrosarcomes.

L'aspect du fibrosarcome est assez caractéristique. Il se présente sous la forme de lésion sous-cutanée, comme une petite (ou grosse suivant l'évolution) boule, ferme, nodulaire, non douloureuse et non ulcérée. Une "boule" molle et se déplaçant sous le doigt n'a en principe rien à voir avec un fibrosarcome...[/b]

Les localisations où peuvent surgir des nodules sont :

- Entre les omoplates et sur le haut du cou (40 à 50% des cas),
- Sur le thorax et les flancs (25 à 30% des cas),
- Sur le dos et les lombes (10 à 15%).
Plusieurs nodules (grosseurs) peuvent apparaître en même temps ou les uns après les autres. Cependant, en fin d'évolution, la masse peut devenir très volumineuse et douloureuse. Elle s'ulcère, se nécrose et envahie les tissus voisins. La rapidité de l'évolution est assez variable.

[b]DIAGNOSTIC


L'aspect peut faire suspecter un fibrosarcome mais seule une analyse de la masse peut donner un diagnostic précis. L'analyse est bien entendu effectuée après extraction qui constitue l'un des premiers soins curatifs. Certains critères peuvent permettre de donner les risques de récidive et le degré de malignité. Cependant ces premières constations ne seront définitives qu'après étude de la masse prélevée.

A savoir : les fibrosarcomes sont très infiltrants dans les tissus adjacents. Il est donc impératif de faire un bilan des possibles extensions. Des radiographies du thoras sont réalisés pour rechercher une extension sous la tumeur (sur des vertèbres thoraciques par exemple). Pour rechercher d'éventuelles métastases, ou vérifier la présence ou non de ganglions pulmonaires, une radiographie des poumons est indispensable. Si le fibrosarcome est invasif, il métastase exceptionnellement, c'est-à-dire qu'il n'envahit pas ou rarement les autres organes.

TRAITEMENT

L'objectif est d'agir vite et fort. La première chose consiste à enlever la masse dès qu'on la détecte et le plus tôt est le mieux... Puis, suivant les résultats de l'analyse, la suite du traitement pourra consister par une chimiothérapie ou une radiothérapie interstitielle ou adjuvante.

La radiothérapie interstitielle est un traitement local destiné à irradier une zone bien précise.
La radiothérapie adjuvante, consiste à irradier la zone de la cicatrice après ablation de la tumeur pour éliminer toutes les cellules cancéreuses qui pourraient rester. Cette thérapie est conseillée pour toutes les tumeurs à fort potentiel de récidive ; ce qui est malheureusement le cas avec le fibrosarcome...

Pour ce faire, quelques jours après le retrait des fils, le chat est à nouveau anesthésié pour pouvoir poser des fils d'iridium 192 dans la zone de la cicatrice et laissés en place 4 jours. Pendant ce laps de temps, le chat devra rester hospitalisé pour respecter les règles de "radioprotection".

Les effets secondaires sont assez minimes en comparaison de l'enjeu, et se limitent à une dermite : type coup de soleil, ainsi qu'à une décoloration des poils de la zone traitée. Cette thérapie donne de bons résultats : moins de 20% de récidive quand il s'agit de tumeurs de petites tailles enlevées précocément et à fort potentiel de prolifération. C'est ce dernier aspect qui dirige ou non vers ce genre de thérapie.

Quant à la chimiothérapie, son but est d'éviter la dissémination des métastases.

A savoir :
certains cliniciens considèrent les "sarcomes" comme des tissus mous peu chimiosensibles. C'est la raison pour laquelle l'utilisation de cette thérapie est variable et reste peu utilisée dans les cas de fibrosarcome.

Cependant, un produit semble donner des résultats satisfaisants : l'INTERFERON... Il s'agit d'une glycoprotéine qui joue un rôle important dans les mécanismes de défense non spécifiques de l’organisme. Il existe plusieurs variétés d’interféron (alpha, bêta, gamma), ils font partie des cytokines. L’activité antivirale et anti cancéreuse de l’interféron a été démontrée par plusieurs études. Ce traitement est rarement proposé par les vétérinaires car il est coûteux et n'est pas disponible partout. A savoir : le prix est selon le poids du chat et 5 injections sont nécessaires. Pour parler prix : la radiothérapie et le traitement à l'interferon sont assez proches.

Plus d'informations :
http://www.actupparis.org/mot333.html
et http://www.biam2.org/www/Sub855.html

Votre chat va être opéré d'un fibrosarcome, que va-t-il se passer ?


Tout d'abord, le succès de l'intervention dépend de la précocité de l'extraction de la tumeur et de son étendue. Ce qui revient à dire que plus vite elle est ôtée, plus on enlève de tissus autour, plus le risque de récidive est faible...

- Votre chat va être préparé à l'opération : il va recevoir un calmant avant son anesthésie, pour diminuer le stress pour améliorer les conditions de la chirurgie. Des anti-inflammatoires et des antibiotiques lui seront également administrés pour l'aider à lutter contre la douleur et les éventuelles complications post-opératoires.

- Une sonde sera placée dans la trachée pour contrôler sa respiration et lui administrer de l'anesthésique volatile durant l'intervention.
- Ses poils vont être tondus, sur environ 10/12 cm autour de la tumeur, quelle que soit sa localisation.
- Ensuite, il sera conduit au bloc pour subir l'intervention...

Ci-dessous un kinogramme de ce qui va être enlevé...
CHATS - Les maladies de A à Z DSCF0007

L'incision doit se faire sur des tissus sains. C'est la raison pour laquelle elle est faite assez loin de la masse afin de retirer les tissus mous autour et en-dessous de la tumeur pour limiter ou éviter les risques de récidives.

- Les artères éventuelles (suivant l'emplacement) et les petits vaisseaux de la zone sont ligaturés, et une hémostase sera réalisée pour prévenir d'éventuels problèmes vasculaires.

- Les tissus mous et la tumeur sont retirés ensemble. L'espace vide doit être comblé au maximum pour éviter des épanchements de liquide après l'opération.

Votre chat sera réveillé au calme dans une chatterie sous surveillance. Et dès qu'il sera réveillé vous serez appelé(e) pour vous donner de ses nouvelles.

ET LA SUITE


Toutes les tumeurs type fibrosarcome sont agressives. Les récidives sont, somme toute, fréquentes mais dépendent pour beaucoup du stade auquel l'opération intervient... et de la technique d'ablation chirurgicale...Et d'autres facteurs pas encore complètement élucidés... La plupart du temps, la récidive a lieu dans les trois mois s'il reste des tissus atteints. Il est donc important de surveiller l'apparition de toute nouvelle masse entre les omoplates et de consulter immédiatement si cela devait survenir.

Après l'opération que peut-il arriver comme complications :
- Une déchirure de la plaie... les points, soumis à trop de tension peuvent lâcher avant complète cicatrisation, c'est rare mais cela peut arriver...
- A plus ou moins long terme, une récidive complexe : c'est la complication la plus grave.

QUELLES PRECAUTIONS PRENDRE UNE FOIS A LA MAISON :


- Laissez votre chat au calme, si vous avez d'autres animaux, isolez-le quelques jours pour qu'il récupère mieux.
- Il devra porter une collerette en permanence pour éviter qu'il se gratte et enlève les fils...
- Lui donner consciencieusement le traitement prescrit pendant toute la durée prévue par l'ordonnance, même si votre chat vous semble aller mieux!
- Controlez, tous les jours, que la plaie est en bon état : pas de suintement et sutures toujours en place.
- Evitez les sorties pour que les tissus entourant la zone opérée soient le moins sollicités possible et, ce, durant une quinzaine de jours.

CONSULTEZ EN URGENCE :
- en cas de saignement important de la plaie (sang traversant le pansement et ne diminuant pas après 3 à 5 minutes). Un point de compression doit être appliqué sur la plaie!
- en cas d'arrachement des fils de suture...
Adressez-vous soit à l'école vétérinaire, soit à votre vétérinaire habituel ; peu importe l'endroit où il a été opéré car il s'agit là d'une urgence... Il faut agir vite, soit pour stopper l'hémorragie si c'est le cas, soit pour refermer la plaie.

Attention : ne lui donnez pas à manger avant de l'amener afin que votre chat puisse être anesthésié dans de bonnes conditions.


LE SUIVI :

- 5 jours après l'opération, un premier contrôle est effectué pour vérifier l'évolution de la plaie,
- 12 jours après l'opération, un deuxième contrôle est effectué et les fils sont retirés.
- Si la tumeur était maligne (cancéreuse), une radiothérapie pourra être mise en place. Pour l 'instant, ce traitement se réalise unique à l'école vétérinaire de Maisons Alfort.

Etant donné le fort taux de récidives locales, vous devrez amener votre chat tous les 3 mois chez votre vétérinaire ou à l'école vétérinaire afin de vérifier qu'aucune récidive n'a lieu.

OU EN EST LA PREVENTION :



Pour éviter au maximum ce type de cancer, un laboratoire vétérinaire a développé un vaccin obtenu par génie génétique qui permet de vacciner efficacement contre la leucose sans besoin d'adjuvant. Les risques sont alors beaucoup plus faibles.Pour ce qui est des autres vaccins, il semble que la rage puisse être à risque, bien que cela ne soit pas scientifiquement démontré. Par contre, il n'y a pas de danger pour les vaccins du typhus ou du coryza : ils n'ont pas été démontrés comme ayant des propriétés oncogènes (inductrices d'apparition de tumeurs).

DOIT-ON CONTINUER A PRATIQUER LA VACCINATION
?


Pour un chat qui ne sort pas du tout et qui n'a pas de contact avec d'autres chats, les vaccins du typhus et du coryza sont indispensables car les virus responsables de ces maladies mortelles sont volatiles : ils peuvent entrer chez vous par la fenêtre ou vous pouvez les avoir ramenés collés à vos semelles ou, encore, tout simplement parce que vous aurez, sans le savoir, caressé un animal malade... Par contre, le vaccin contre la leucose n'est pas obligatoire car cette maladie s'attrape principalement par contact direct entre chats. Pour un chat qui sort beaucoup et qui a de nombreux contacts avec d'autres chats, le mieux est de continuer à le vacciner contre le typhus, le coryza ainsi que la leucose car il y a tout de même plus de risques qu'il attrape ces maladies, plutôt qu'il souffre d'un éventuel fibrosarcome.

Quand vous faites vacciner votre chat, demandez à votre vétérinaire s'il utilise le vaccin avec l'adjuvant d'alumine ou non... S'il continue à utiliser le premier, demandez-lui, ou exigez, qu'il utilise celui sans adjuvant. Vous pouvez aussi exiger que chaque vaccin soit fait séparément... Car séparément, ils fatiguent moins le système immunitaire des chats, puisqu'ils ont affaire, à chaque fois, à la présence d'un seul élément... et non de plusieurs éléments en cas d'injections (ou valences) groupées.



Sources : Les tumeurs du complexe fibrosarcome félins dans le Point Vétérinaire (numéro spécial)


Dernière édition par BelleMuezza le Jeu Sep 24 2009, 05:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 05:11

PERITONITE INFECTIEUSE FELINE


ou PIF[/b]

La péritonite infectieuse féline ou PIF est une maladie infectieuse, contagieuse, due à un coronavirus, caractérisée soit par des exsudations dans les séreuses, soit par des granulomes inflammatoires disséminés dans divers organes et, hélas, évoluant régulièrement vers la mort du sujet, en 2 à 5 semaines.

Le coronavirus félin (famille des Coronaviridae) est étroitement apparenté au virus de la gastro-entérite transmissible du porcelet (GET), au coronavirus canin et au coronavirus repiratoire humain 229E. La restriction d’hôte entre les virus porcins, canins et félins n’est pas totale. Aussi, le chat peut-il être infecté par ces virus. La parenté antigénique entre ces trois virus est si étroite qu’il ne s’agit peut-être que de mutants d’un même virus.

Le coronavirus félin à un tropisme pour les entérocytes. L’infection à coronavirus chez le chat se traduit soit par la péritonite infectieuse, maladie mortelle de fréquence faible, observée surtout chez les chats de moins de 3 ans, soit par une entérite, maladie très fréquente chez le jeune chat.

[b]La PIF est provoquée par l’infection du chat par un mutant du coronavirus félin devenu pathogène et possédant la propriété de se disséminer dans l’organisme.



Le virus est connu dans le monde entier. Il infecte toutes les espèces de félidés. La PIF apparaît aussi comme une dominante pathologique du chat dans les grandes capitales africaines et plus largement des félidés en captivité ou sauvages.

TRANSMISSION


Les sources de virus sont principalement représentées par les chats infectés qui, le plus souvent deviennent porteurs chroniques. Le virus est excrété dans les fèces (rejets) et est donc transmis par voie oro-fécale. Il résiste bien dans le milieu extérieur. Le coronavirus se multiplie dans les macrophages de différents organes et la dissémination du virus dans les monocytes sanguins conduit à des lésions de vasculite intense.

La PIF est essentiellement observée chez des jeunes chats, d’âge compris entre 6 mois à 1 an (voire 2 ans) ainsi que, moins fréquemment, chez des chats âgés de plus de 5 ans. C’est une maladie de densité de population. Lorsque la maladie est déclarée, l’issue est presque toujours fatale (95% de mortalité). L’expression clinique grave est cependant tributaire d’un dysfonctionnement du système immunitaire (stress lié aux facteurs d’ambiance, infections intercurrentes notamment par le FeLV…).

Les chats de tout âge sont menacés, qu’ils soient mâles ou femelles. Cependant la tranche de deux mois (perte de la protection passive d’origine maternelle) à trois ans apparaît particulièrement vulnérable ainsi que les sujets de plus de dix ans (déclin de la réactivité immunitaire).

SYMPTOMES


L’incubation dure de quelques semaines à quelques mois. La vasculite est la lésion classique de la PIF, par agrégation autour des capillaires des macrophages infectés.

La PIF peut se manifester sous deux formes :

- Forme sèche : 25 à 40 % des cas, état intermédiaire entre l’absence de lésions et la forme humide, d‘évolution plus lente, développement de granulomes périvasculaires dans divers organes. Les symptômes nerveux d’origine centrale (ataxie évoluant vers une parésie postérieure puis une tétraplégie) sont les plus Fréquents.

- Forme humide avec lésions vasculaires permettant la fuite liquidienne dans les espaces intercellulaires,
formant alors l’exsudat abdominal ou pleural typique de la PIF. L’hyperthermie est l’un des symptômes les plus constants. La mort survient en moyenne dans les deux mois.

A savoir : divers organes peuvent être touchés, les symptômes de la PIF sont nombreux et parfois trompeurs. Les symptômes non spécifiques incluent la fièvre, la perte graduelle d’appétit et une perte de poids qui dure quelques semaines. Souvent, les symptômes indiquent quelle partie du corps est touchée. Ainsi, si les yeux sont atteints, l’animal peut devenir aveugle, et si c’est le cerveau qui est en cause, l’animal aura des convulsions.

PREVENTION

Tous les essais de vaccination se sont longtemps soldés par des échecs. Différentes tentatives utilisant le virus de la GET, le coronavirus canin, le coronavirus 229E humain, une souche de PIF modifiée ou un vecteur vaccine exprimant un gène spécifique n’ont pas été couronnées de succès.

Depuis quelques années, un vaccin est disponible dans certains pays européens mais n’est pas autorisé en France (vaccin vivant modifié à partir d’une souche du virus de la PIF administrable par voie nasale).

La prévention passe donc par la limitation des contacts avec d'autres chats et par des mesures générales d'hygiène.

Il convient de rechercher une infection par le FIV et le FeLV car l’immunodépression parait responsable dans un cas sur deux de l’évolution de la péritonite infectieuse féline.

A savoir : Le chat atteint de la PIF est contagieux pour les autres chats pendant les deux à quatre semaines qui suivent sa propre infection. C’est pendant cette période qu’il propage le virus en plus grande quantité. Après ce stade, le virus devient inactif et le chat ne présente aucun symptôme de la maladie. Cette inactivité peut durer quelques mois, voire des années. Si, pendant cette période, le chat est soumis à une forme quelconque de stress, il peut réactiver le virus et les chats qui viendront en contact avec lui risquent d’être infectés. Toutefois, l’animal finit par devenir malade. Ce dernier stade de la maladie ne dure que quelques semaines et son issue est habituellement fatale. Très peu de chats se rétablissent.

Le diagnostic de la PIF peut être difficile et frustrant, car aucun test de dépistage spécifique n’est entièrement fiable. Souvent, le diagnostic nécessite une série d’épreuves sanguines, d’analyses des liquides, de radiographies et de biopsies. Il existe un traitement efficace en médecine douce, mais souvent le vétérinaire recommande habituellement l’euthanasie.

Nota :
Il existe un vaccin contre la PIF (encore expérimental à ma connaissance), mais la plupart des vétérinaires ne le recommandent pas comme vaccin de routine. La vaccination est toutefois recommandée pour les chats qui vont à l’extérieur et qui sont en contact avec d’autres chats qui se promènent librement, ainsi que pour les chats qui vivent dans une maison où il y a déjà eu un chat atteint. Si vous avez des questions au sujet de la vaccination, demandez l’avis de votre naturopathe ou vétérinaire.

° - ° -° - ° - ° - ° - °


Aujourd'hui 23 octobre, j'ai la douleur de perdre ma petite Dallia âgée de 2 ans 1/2 à cause de la PIF. Cette satanée maladie s'est déclarée mardi et aujourd'hui samedi à 11h00 elle n'est plus là. Dès mardi je me suis aperçue que ma minette n'avait plus son comportement habituel, elle a vomi et la couleur et la consistance ont fait que j'ai appelé immédiatement un vétérinaire. Comme elle n'était pas transportable, grosse panique pour quitter son "territoire", j'ai dû chercher un vétérinaire se déplaçant à domicile. J'en ai trouvé un qui le soir même a fait 3 injections : une piqûre d'anbiotiques car elle relevait d'une petite opération, une piqûre pour stopper les vomissements et une autre pour lutter contre l'acidité. Le lendemain, son état ne s'est pas amélioré, le vétérinaire est revenu et l'a emmené pour la mettre sous perfusion car elle refusait de manger et de boire. Le jeudi : état stationnaire la perfusion l'aide ainsi qu'une injection de tranquillisant, le vendredi Dallia va mieux : elle se jette sur sa nourriture et suit ce qui se passe autour d'elle. Et samedi matin, vers 11h00, elle fait une hémorragie intestinale... Le vétérinaire l'a réanimée une première fois, mais elle était trop faible.... Elle avait en plus maigri en deux / trois jours à la vitesse grand "V"!

Bien que l'on dise que les virus de la leucose et du FIV soit en cause dans près de la moitié des cas de PIF, ce n'est pas le cas car elle était négative aux deux. Sa prise de sang montrait un taux d'albumine bas (un indicateur orientant vers le diagnostic vers la PIF), les radios montraient les intestins remplis d'air... c'étaient les seuls symptômes visibles. Un prélèvement sanguin a été fait pour faire le test RPC (recherche pour voir si oui ou non il s'agit de la PIF), c'est a priori le test le plus fiable. Hélas, Dallia n'a pu attendre les résultats qui étaient attendus pour lundi ou mardi.

Conclusions : lorsque je l'ai amenée chez le vétérinaire pour son intervention, je n'aurais pas dû car j'ai mis 3/4 d'heure pour réussir à la mettre dans la caisse de transport. Quand elle est arrivée chez le vétérinaire, elle a eu un comportement de chat sauvage. Je pense que c'est là que tout s'est joué... Le stress provoqué par la situation a réveillé le virus, car apparemment elle en était porteuse saine, et cela l'a détruit en 5 jours. La question que je me pose est la suivante : puisque on ne sait jamais le passé d'un animal comme Dallia, recueillie à l'âge d'environ 5 mois, pourquoi les vétérinaires ne proposent-ils pas de reporter une intervention quand un chat se trouve aussi paniqué. Je me pose cette question car j'avais bien expliqué la situation au vétérinaire : Dallia paniquait même de mettre le nez devant la porte, avait une trouille bleue des intrus, ne supportait pas la moindre chose sur elle (sauf son harnais) et a eu du mal à accepter le dôme de litière... Et la seule fois où j'avais essayé de la sortir avant cette fois-là, c'était pour aller lui faire faire un vaccin. J'avais dû renoncer. J'aurais dû renoncer aussi cette fois-là.... Elle serait encore près de moi. Je t'aime Dallia et ça tu l'as toujours su.


Sources : Ecole Vétérinaire de Maisons Alfort, notes personnelles.


Dernière édition par BelleMuezza le Sam Oct 23 2010, 10:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 05:20

CORYZA


Coryza

Le Coryza est l'ensemble des affections des yeux et des voies respiratoires. Ce sont 4 maladies différentes, qui peuvent être mortelles:
- la rhinotrachéite virale (herpès provoquant une ophtalmie purulante),
- la calcivirose (vésicules sur la langue, lésion des poumons),
- la réovirose (chez le châton, genre de conjonctivite),
- la chlamydiose (provoquée par une bactérie, peut entraîner des troubles respiratoires).

Cela dit, la plupart du temps le coryza "simple" est un syndrome bénin qui se traduit par un écoulement nasal et des éternuements répétés, parfois une conjonctivite. On l'appelle aussi « rhume de cerveau ». C'est somme toute une maladie très commune chez les chats mais qui doit impérativement être soignée rapidement, sous peine de graves complications.

Un chat atteint du coryza perd l'appétit parce qu'il ne peut plus sentir (ou très mal) sa nourriture et qu'il perd ou a perdu sa perception du goût... Et quand on sait qu'un chat ne peut manger sans sentir, puis goûter du bout de la langue ce qui est dans sa gamelle, avant de manger franchement, on comprend pourquoi il perd l'appétit même si vous lui offrez des mets appétissants et qu'il apprécie particulièrement quand il est en bonne santé.

Le coryza du chat est une maladie complexe, car elle n’est pas due à un seul microbe, mais à l’association de plusieurs virus et de bactéries. 3 virus sont impliqués dans le coryza et provoquent chacun des symptômes différents :

- Un virus de la famille des "Herpes virus" provoquant une infection du nez et des voies respiratoires. Les symptômes sont, la plupart du temps pour les plus jeunes : toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l’état général (perte d’appétit et fièvre). Chez les adultes, il provoque le plus souvent uniquement une conjonctivite sérieuse avec des ulcères au niveau de la cornée. C’est le virus le plus dangereux. Il peut être mortel chez les chatons et les animaux affaiblis si l’on ne met pas en place un traitement rapide.

- Un Calicivirus provoquant lui aussi de la fièvre et de l’abattement, des écoulements oculo-nasaux et surtout des ulcères dans la bouche (plaques rouges très nettes sur la langue ou les gencives). Ces plaies dans la bouche sont douloureuses et provoquent salivation importante et perte d’appétit.

- Un Réovirus bénin qui provoque quelques larmoiement.

A ces atteintes virales il faut ajouter les bactéries qui très souvent se surajoutent et provoquent des complications chez les chats déjà affaiblis: pus dans les yeux et le nez. Une bactérie cependant entre dans la description du coryza, il s'agit d'une chlamydia. Elle est très contagieuse et la maladie est d'autant plus grave que les chats sont jeunes. Les sécrétions qui s'écoulent des yeux peuvent accoler les 2 paupières en séchant.

Cette maladie touche en priorité les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, "famille nombreuse", chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés. Soyez rassuré(e), elle ne se communique pas à l'homme....

SYMPTOMES

Après une incubation courte (2 à 5 jours):
Problèmes respiratoires (toux, éternuements), écoulements des yeux et du nez, perte d’appétit et parfois des tâches rouges dans la bouche apparaissent, de manière plus ou moins importante selon les animaux (âge, capital santé, capital génétique), les virus et/ou bactéries en cause. La température aussi est plus élevée... sachant que celle d'un chat en temps normal se stitue entre 38°5 et 39°...
Si plusieurs chats présentent les mêmes symptômes au même moment, il est fort probable qu’il s’agit du Coryza qui est une maladie très contagieuse.

La contagion s’effectue, (comme pour la grippe chez l’homme), sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus. La maladie non traitée peut évoluer vers une guérison naturelle chez certains animaux résistants. Mais attention elle peut quelquefois se compliquer d’une nécrose des os du nez, avec infection généralisée, et finir par la mort de l’animal si celui-ci est déjà affaibli et refuse de s’alimenter.

Un chat guéri du Coryza peut rester porteur de longues années, et être à nouveau contagieux à la suite d’évènements tels qu’un stress, une mise-bas ou une autre maladie.

TRAITEMENT

Le traitement du Coryza se fait à base d’antibiotiques (en comprimés, en gouttes ou en injections si nécessaire). Une aérosolothérapie peut également donner de bons résultats... si le chat se montre coopératif, car il s’agit de lui faire des sortes d’inhalations plusieurs fois par jour pendant 15 minutes ! Pour les cas graves, une hospitalisation est parfois indispensable, afin de réhydrater le chat et de lui administrer une alimentation liquide par sonde.

PREVENTION

La meilleure manière de combattre le coryza félin est la vaccination : Le vaccin contre le coryza est actif à la fois contre les Calicivirus, et contre la rhinotrachéite, et l’on y associe de plus en plus souvent un vaccin contre les Chlamydias, bactéries à l’origine de complications. La vaccination se fait en deux injections à un mois d’intervalle, avec un rappel tous les ans.

Pour les chatons, il est conseillé de les vacciner dès 8 semaines... Et de ne pas les laisser aller dehors tant qu'il ne sont pas totalement protégés : c'est-à dire après la seconde injection qui intervient entre 3 et 5 semaines (maxi) après la première...

Même pour un chaton ou un chat qui ne sort pas, cette protection n'est pas inutile... loin de là ! Car le coryza, tout comme le typhus, sont des virus volatiles qui peuvent arriver chez vous à l'improviste par une fenêtre ouverte ou collés à la semelle de vos souliers pour peu que vous ayez marché, sans le savoir bien sûr, à un endroit où un chat malade est passé par là.... De même ces virus peuvent être "collés" sur vos mains ou vos vêtements si, sans le savoir... bien entendu, vous avez porté ou caressé un chat atteint par le coryza....

Il n'est jamais assez prudent de le répéter, mais quand on a affaire à un animal étranger, bien se laver les mains avant de toucher son propre animal n'est pas superfétatoire...

A savoir : Il peut arriver qu'un chat à jour dans ses vaccins, contracte la maladie mais celle-ci sera moins forte que s'il n'était pas vacciné et aura donc moins de conséquences sur sa santé future. Selon un vétérinaire interrogé à ce sujet, il semblerait que la virulence du virus et/ou bactérie soit en cause, ainsi que le type de vaccin... Il a été également évoqué une baisse momentanée des défenses immunitaires, pour une raison ou une autre, suite à un stress par exemple...





Sources : Wikipedia, vétosanté, notes personnelles.


Dernière édition par BelleMuezza le Sam Sep 26 2009, 01:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 05:41

LA CHLAMYDIOSE


Chlamydiose

La chlamydiose féline est une maladie infectieuse touchant les chats.

Elle est due à Chlamydophila felis, une bactérie qui peut entraîner des troubles oculaires et/ou des troubles respiratoires. La chlamydiose féline est une anthropozoonose.

SYMPTOMES

On observe généralement une conjonctivite (inflammation de la conjonctive, la muqueuse de l'œil), avec écoulement de larmes et paupières rouges (voire gonflées) avec des clignements. On peut aussi avoir des troubles de l'appareil respiratoire supérieur : le nez, les sinus, le pharynx, le larynx, la trachée et les bronches.

Les atteintes respiratoires se manifestent alors par :
- une toux sèche, forte et quinteuse,
- des éternuements.

TRANSMISSION

La chlamydiose féline se transmet le plus souvent par un contact entre un chat malade et un chat sain, par exemple quand ils vivent en collectivité ou lorsqu'ils sortent se promener.

Maladies associées La chlamydiose féline est souvent associée à d'autres microbes (virus et bactéries).

La chlamydiose féline est responsable d'environ 30 % des cas de syndrome du coryza.


PREVENTION

Il existe un vaccin contre Chlamydophila felis. Cette vaccination est souvent effectuée en association avec celles du typhus, de la leucose et des virus impliqués dans le coryza (herpès-virus et calicivirus).

A savoir :
Les associations de vaccins différents ne sont plus recommandés par certains chercheurs, américains notamment, car elles affaibliraient trop les défenses immunitaires des chats d'un seul coup. En effet, le chat doit pour se protéger des maladies susceptibles de le toucher produire des anticorps et les multi-valences l'obligent à produire davantage d'anticorps que lors d'une seule... Les recommandations vont dans le sens d'étaler davantage les vaccinations que j'apellerai, famille par famille... avec un espace temps d'environ 15 jours...

TRAITEMENT

Le traitement se fait à base d'antibiotiques (doxycycline), de collyres (antibiotique de type doxycycline) et d'anti-inflammatoires peut s'avérer efficace. Certains chats récupèrent rapidement, surtout si le traitement est effectué très tôt.

Conclusion :

Un chat atteint de chlamydiose féline (respiratoire) mal traitée peut souffrir de complications pouvant être graves. La vaccination est fortement conseillée. Consultez rapidement votre vétérinaire en cas de conjonctivite.

La chlamydiose féline peut atteindre l'Homme (chlamydiose respiratoire), mais les risques de transmission sont faibles : chat malade et homme avec un système immunitaire affaibli. D'autres part les signes cliniques sont généralement mineurs. L'animal qui risque le plus de transmettre une chlamydiose à l'Homme est le perroquet et les oiseaux apparentés. La bactérie impliquée dans cette zoonose est cependant différente puisqu'il s'agit de Chlamydophila Psittaci


Source : wikipedia et notes personnelles.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 06:00

GRANULOME EOSINOPHILIQUE



Granulome Eosinophilique


Diagnostiqué assez souvent, devrait cependant être désigné sous le vocable de Complexe Granulome eosinophilique félin.

Cette maladie interpelle de nombreux propriétaires de chats, en raison des différents aspects des lésions qu'elle peut occasionner ou présenter.

Cette appellation désigne, chez le chat, trois types particuliers de lésions:

- L'ulcère éosinophilique
- La plaque éosinophilique
- Le granulome

Elles ont un point commun qui est de contenir de nombreux globules blancs particuliers nommés éosinophiles, bien visibles à l'examen microscopique de la peau atteinte. La cause primaire de cette atteinte, reste encore un mystère...
Ces trois désignations correspondent, pour chacune d'entre elles, à des lésions, des localisations et une symptomatologie assez différentes.

L'ulcère éosinophilique :
C'est une lésion bien circonscrite, brillante, sans poils, dont les bords en pente douce entourent un sphacèle central (fragment de tissu ou d'organe(s) nécrosé(s)). La plupart du temps , il n'est ni douloureux, ni prurigineux (suintant) et dans 90% des cas se rencontre sur la lèvre supérieure. (Eosinophilie du sang et des tissus : rare).

La Plaque éosinophilique :
C'est une lésion qui, elle, est très prurigineuse, bien circonscrite, surélevée, exsudative. Elle peut être unique ou multiple. On la rencontre sur l'abdomen et la face interne des cuisses. (Eosinophilie du sang et des tissus constante). Elle peut provoquer de fortes démangeaisons.


Le Granulome linéaire :
C'est aussi une lésion bien circonscrite. Elle est la plupart du temps linéaire de forme allongée (le plus souvent) et rose grisâtre. Elle peut être unique ou multiple. Si on le trouve souvent sur la face postérieure des cuisses, elle peut aussi revêtir un aspect nodulaire (boursuflure, bourrelet), on peut alors la rencontrer dans la cavité buccale (mastication et déglutition sont alors génées). N'occasionne en principe pas de démangeaisons.


A savoir : chaque type de lésions peut apparaître de manière isolée ou simultanément avec un autre type. Les plaques, ulcères et/ou nodules peuvent survenir une seule fois dans la vie d'un chat... Mais fréquemment ils reviennent de façon chronoique et récidivante...

L'apparition concomitante de plusieurs lésions faisant partie du complexe granulome éosinophilique félin permet souvent d'établir le diagnostic, mais des prélèvements cutanés sont parfois nécessaires pour confirmer la maladie et la différencier d'autres atteintes traumatiques ou tumorales par exemple.

TRAITEMENT

- Le traitement médical avec des Corticoïdes (un traitement de 3 semaines est nécessaire) peut parfois échouer . On peut dans les cas d'échecs utiliser les progestatifs de synthèse. Le traitement se fait soit par injection, soit oralement pendant plusieurs semaines...

- Dans le cas d'une lésion isolée, l'exérèse (l'enlèvement) chirurgicale peut être envisagée, à condition que cela ne crée pas de trop grandes déformations cutanées.

- La radiothérapie a été essayée, mais n'est cependant pas à conseiller.

- L'électro-cautérisation peut donner des résultats là où l'excision chirurgicale n'est pas possible.

Certains chats ont parfois besoin d'un traitement antiobiotique en supplément, essentiellement ceux qui présentent des lésions suintantes pour prévenir une surinfection. Il faut retenir que le traitement est long et, actuellement, la plupart des chats atteints du granulome eosinophiliques doivent faire l'objet de soins durant toute leur vie.

Cela dit, l'origine ces lésions reste inconnue à ce jour. En l'état actuel des choses, on soupçonne une sensibilité prononcée vis-à-vis de piqûres d’insectes (puces, moustiques…), des infections bactériennes ou encore une allergie d’origine alimentaire. Ces facteurs pourraient induire l’activation des globules blancs éosinophiles qui à leur tour provoqueraient la libération de substances inflammatoires dans la peau. Cependant, ces hypothèses ont pu être éliminées chez certains chats atteints et aucune cause n’a pu être trouvée chez eux. Enfin, une origine génétique de la maladie ne peut pas être exclue.

A savoir :
Pour ces chats, un régime spécial hypoallergénique ainsi qu'une bonne prévention contre les puces est également indispensable. La cause première de ces atteintes n'étant pas identifiée, la piste de l'allergie est pour le moment privilégiée. De fait, la majorité des chats mis à un régime hypoallergénique voit les lésions diminuer et leur fréquence de récidive plus espacée voire, pour certains cas, disparaître pour ne plus revenir. Tandis que pour d'autres, seul le traitement médical semble apporter la réponse appropriée.

Compte tenu des recherches entreprises pour identifier l'agent pathogène déclencheur du granulome eosinophique félin, on peut espérer d'ici quelques temps des progrès dans les traitements pour soulager efficacement et plus durablement nos petits poilus.







Sources : Anne Pensis (vétérinaire) e-santé.fr, animal-services, notes personnelles.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeJeu Sep 24 2009, 06:23

OTITES DU CHAT


Otites

Les inflammations de l’oreille s’appellent otites et l’examen de votre animal permet de constater (soit et/ou):
- de la douleur,
- des odeurs,
- de la rougeur,
- des sécrétions plus ou moins abondantes,
- des agitations de la tête.

Les chats, peuvent avoir des otites mais moins fréquemment que le chien. Elles peuvent être externes (aiguës ou chroniques) ou internes,... Les causes sont multiples et parfois combinées...

Otites externes :

- Aiguës: Elles se manifestent par de l'agitation, du prurit, des frottements de l'oreille atteinte. La douleur peut être indiquée par des cris ou une anorexie partielle. Le canal externe est rouge, chaud et gonflé. Il y a des écoulements qui sont rarement abondants.
- Chroniques: Les signes ne diffèrent que par l'intensité et la quantité de l'écoulement. La douleur et la chaleur sont éliminées et l'écoulement devient copieux et muco-purulent.

Elles sont souvent dues à des bactéries pathogènes (bactéries le plus souvent identiques à celles des chiens). L'Antibiogramme après isolement des germes est nécéssaire.

- Les autres causes sont la plupart du temps :
- les gales: otodectiques, etc..
- les champignons : chez le chaton, mais peu fréquent
- les corps étrangers : morceaux d'orge sauvage, etc..
- les tiques : peu fréquent.

Cependant, pour les otites chroniques non guérissables avec des médicaments (otites à pseudomonas, tumeurs, polypes, conduits rétrécis), une une ablation complète du conduit auditif peut être envisagée ou nécessaire. Elle donne de trés bons résultats esthétiques, médicaux et surtout sur la douleur ! Soyez rassuré(e), cette situation concerne davantage les chiens que les chats... C'est juste une information pour le cas où ce serait conseillé par votre vétérinaire... Pour en savoir plus :

http://www.aquivet.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=73&Itemid=244

Les otites internes :
C'est une inflammation de l'oreille et elle est généralement produite par des bactéries. L'infection peut être introduite de l'une des façons qui suivent, nommées par ordre probable d'importance :

- Extension d'une otite externe à travers la membrane du tympan qui peut être perforé à la suite d'une ulcération et d'une nécrose ou à la suite d'emploi non approprié d'instruments.

- Extension à partir du naso-pharynx via la trompe d'Eustache

- Invasion par les organismes transportés par le sang au cours d'une affection bactérienne aiguë.

CAUSES


- Otite parasitaire : C’est la gale d’oreille, nous pouvons vous montrer les parasites au microscope ou leurs oeufs lorsqu’ils sont présents (faire un lien vers le sujet gale)

- Otite bactérienne : Le conduit contient du pus et en microscopie nous voyons des bactéries qui l’ont colonisé. Il est parfois nécessaire d’isoler le microbe responsable et de chercher l’antibiotique adéquat par l’intermédiaire du laboratoire.

- Otite à levures : Ces petites corps qui ressemblent à des cacahouètes au microscope sont de gros consommateurs de cérumen leur présence entraîne des démangeaisons et une irritation du conduit qui progressivement s'épaissit.

- Otite erythématocérumineuse : C’est la plus fréquente, la plus longue à soigner, celle qui récidive le plus souvent, celle que l’on explique difficilement, celle qui se complique le plus souvent avec les deux précédentes.

- Otite à corps étranger : C’est essentiellement un épillet de graminée qui est responsable de ces troubles, on le rencontre surtout au printemps.

SYMPTOMES

Otites externes :

- Aiguës: Elle se manifeste par de l'agitation , du prurit, des frottements de l'oreille atteinte. La douleur peut être indiquée par des cris ou une anorexie partielle. Le canal externe est rouge, chaud et gonflé. Il y a des écoulements qui sont rarement abondants
- Chroniques: les signes ne diffèrent que par l'intensité et la quantité de l'écoulement. La douleur et la chaleur sont éliminées et l'écoulementdevient copieux et muco-purulent.

Otites internes :

Il y a de la douleur, une rotation inférieure de l'oreille et des des degrés variés d'ataxie (la sévérité de l'ataxie est fonction de la labyrynthite*1*. Le nystagmus*2* est parfois présent et en général la température corporelle n'est pas modifiée.
*1* labyrinthite ou, parfois, otite interne est une affection d'équilibre suite à une infection ou inflammation de l'oreille interne. Il y a en ce cas incohérence entre les signaux du labyrinthe et les autres signaux, ce qui donne du vertige. La labyrinthite peut affecter une oreille ou les deux.

Nota : on comprendra donc que, chez le chat, cela peut occasionner de sérieuses pertes d'équilibre... Quand cela se produit, le diagnostic d'une otite interne n'est pas toujours posé car, chez les chats, ce n'est pas ce qu'il y a de plus courant.

*2* le nystagmus est un mouvement d'oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire. Le nystagmus est une perturbation de la coordination des muscles de l'œil. Il peut être causé par une pathologie.

TRAITEMENT

Otites externes
:
- Aiguës : Le principe du traitement pendant les 24 à 48 premières heures doit être de soulager l'animal, de faire diminuer l'inflammation et de contrôler l'infection. Généralement cela se fait en administrant des antibiotiques par voie générale et en instillant des pommades ou des solutions contenant des antibiotiques, des corticoïdes, et des anti-parasitaires. Dès que l'animal souffre moins, un nettoyage soigneux mais doux peut être accompli.

- Chroniques : Nettoyage sérieux car la douleur est moins grande. Les agents cérumenolytiques ou les enzymes protéolytiques facilitent le nettoyage en liquéfiant l'exsudat. Les débris peuvent alors être enlevés par irrigation ou en tamponnant.

Les drainages chirurgicaux sont rares chez le chat. (Fig.1, 2, 3)
CHATS - Les maladies de A à Z Fig1 1 CHATS - Les maladies de A à Z Fig2 2 CHATS - Les maladies de A à Z Fig3 3

Otites internes (ou moyennes) :
La myringotomie produit généralement un soulagement spectaculaire de la douleur et hâte probablement la guérison. De grandes doses d'antibiotiques à large spectre doivent être administrées par voie générale, ansi que des corticoïdes. L'instillation de préparations topiques dans le canal externe de l'oreille n'est de grande valeur que lorsque la membrane du tympan n'est pas intacte. Rétablir la perméabilité de la trompe d'Eustache par insufflation rétrograde ou par irrigation à partir du méat auditif peut être une autre méthode de traitement.

A savoir : Pour le nettoyage des oreilles, on peut utiliser de l'huile d'olive ou un peu de jus de citron. L'huile d'olive calmera provisoirement les démangeaisons/irritations locales. Lle citron peut servir de désinfectant. Pour l'un comme pour l'autre, quelques gouttes suffisent. Ces alternatives doivent être considérées comme provisoires en attendant de consulter son vétérinaire.

S'agissant de l'épillet : un peu d’huile d’olive dans le conduit permet d’attendre quelques heures... mais il ne faut surtout pas négliger de le faire extraire.


Le traitement le plus adapté à la situation est du ressort et de la compétence de votre VETERINAIRE.

PREVENTION

Il existe de grandes différences de production de cérumen d’un animal à un autre mais aussi entre les deux conduits auditifs d’un même animal.

- ELIMINEZ tout excès de cérumen avec des produits spécifiques comme OTIFREE, EPIOTIC ou avec de l’eau oxygénée : associés à un massage du conduit ces produits assurent la remontée des sécrétions et la désinfection.

- EPILEZ pour les animaux ayant des poils dans le conduit cela évite l’effet «balai» pour le cérumen et l’effet d’ «ascenseur» pour les épillets. Ce conseil concerne davantage les chiens que les chats... mais sait-on jamais, surtout pour les chats à longs voire très longs poils....

- UTILISEZ des cotons tiges sans crainte en les tenant au milieu vous ne pourrez jamais toucher le tympan, servez vous en avec des lotions nettoyantes pour éviter de repousser les sécrétions.

- Les odeurs, la couleur et/ou le volume des sécrétions (cérumen) sont de bons repères pour trouver la fréquence des nettoyages du conduit auditif.




Sources : Animal Services, Wikipedia, Clan55.free, notes personnelles.
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MessageSujet: Re: CHATS - Les maladies de A à Z   CHATS - Les maladies de A à Z Icon_minitimeSam Sep 26 2009, 01:30

TYPHUS ou Panleucopénie féline



Typhus

Le typhus félin (du grec tuphos, stupeur extrême, prostration) est une maladie infectieuse du chat due à un parvovirus félin. Elle est mortelle dans 50% à 90% des cas.

L'abréviation de feline parvovirus est "fpv".

Le Typhus du Chat est aussi appelé la Panleucopénie féline. Cette maladie est due à un virus de la famille des Parvovirus, dont l’équivalent chez les chiens provoque la Parvovirose canine. C’est une maladie assez rare aujourd’hui grâce à la vaccination.

Cependant on la trouve encore chez des chats non vaccinés, principalement dans les communautés de chats retournés à l'état sauvage, les chats errants. Elle n'est pas non plus totalement absente dans les refuges, animaleries, chatteries... La maladie touche principalement les chatons et les chats âgés.


Symptômes

Caractérisée par une forme de gasto-entérite, cette maladie s'accompagne d'un état de prostration (abattement profond, d'où l'origine de son nom) et d'une panleucopénie (diminution de tous les leucocytes). On observe alors :

- de l'anorexie,
- des douleurs abdominales (à la palpation),
- vomissements,
- dhiarrées,
- déshydration sévère liée aux vomissements et diarrhées.

L’incubation est de 2 à 4 jours, puis on peut noter l’apparition de fièvre. Le chat est prostré et perd l’appétit. La maladie évolue vers la mort si un traitement n’est pas mis en place rapidement.

Le diagnostic de certitude se fait par prise de sang (un des symptômes majeurs se traduit par une baisse importante des globules blancs dans le sang) puis recherche du virus dans les selles de l’animal. [i]On observe parfois une forme particulière du Typhus, lorsque la chatte est infectée par le virus pendant la gestation : les chatons souffrent de lésions nerveuses invisibles à la naissance, mais qui apparaîtront lorsqu’ils commencent à marcher. Les chatons n’ont alors aucun équilibre, et sont incapables de se déplacer. Il s’agit de l’ataxie cérébelleuse du chaton, maladie hélas incurable.[/i]


Transmission

Par contact indirect (objets contaminés par un autre chat), par contact direct (sécrétion, urine, sang, déjections) et par les puces. Le typhus est un rétrovirus très résistant se multipliant dans les cellules. Il atteint le cervelet, le tube digestif et la moelle osseuse. Le température du chat atteint de la maladie peut atteindre 41°C, il se déshydrate, expulse des matières liquides jaunâtres chargées d'écume. Il est rare qu'un chat guérisse du typhus, même guéri il reste une source d'infection pour ses congénères.


Prévention et Traitement

Le traitement est malheureusement aléatoire et dépend fortement de l’état général de l’animal. Il consiste en une réhydratation (perfusions), et à la prise de médicaments anti-vomitifs et anti-diarrhéiques et aussi d’antibiotiques. Une alimentation par sonde est souvent nécessaire, d’où hospitalisation fréquente des animaux atteints. Le meilleur moyen d’éviter la maladie est la vaccination. Elle se pratique en deux injections à deux puis à trois mois, avec rappel tous les un ou deux ans.

A savoir : Le Typhus est inscrit sur la liste des vices rédhibitoires pour le chat. Le délai de rédhibition est de 30 jours à condition que le vétérinaire ait rédigé un certificat de suspicion dans les 5 jours qui suivent l’achat. Cela signifie (dans le cas d’un chaton acheté en élevage ou en animalerie) que l’animal est censé être indemne de cette maladie, et que l’acheteur peut exiger un remboursement de l’animal si celui-ci déclare la maladie dans les 5 jours suivant l’achat. Comme il est impossible d’obtenir un diagnostic de certitude en 5 jours, il est nécessaire que le vétérinaire remplisse un certificat de suspicion (s’il pense que le chaton présente des symptômes du Typhus) dans ce délai. Le vétérinaire dispose ensuite de 30 jours pour confirmer (ou non) son diagnostic. En cas de réponse positive certifiée, l’acheteur est en droit d’exiger le remboursement de son animal.


Important

Cette maladie est très résistante dans l'.
Le virus se retrouve dans la gorge et dans les excréments du chat et se transmet par simple voie orale ou nasale. Le virus peut se fixer sur les vêtements ou chaussures et être ainsi transporté sur de longues distances et infecter des chats d'intérieur. Il semblerait par ailleurs, que même guéri, l'animal atteint soit encore contagieux? voir le site www.animeas.fr Les maladies les plus courantes des chats.

Si vous touchez dans la rue un animal inconnu qui vous paraît malade, prudence en arrivant chez vous. Lavez-vous soigneusement les mains, nettoyez les semelles de vos chaussures et lavez immédiatement vos vêtements....... Après, seulement, vous pourrez vous occuper de vos propres chats... Si un animal est chez vous atteint du typhus, vous devez désinfecter tout votre intérieur et jeter ou brûler tout ce qui lui a appartenu. Même avec ces précautions, il n'est pas garanti de détruire le virus à 100%.

Dans les années 1975/77, une épidemie de typhus a eu lieu en France, notamment en région parisienne. Les chats n'étaient pas les seules victimes. Un de mes chiens, affaibli par l'âge (17ans) et la maladie (problème cardique) en a été victime... Le vétérinaire m'a alors donné le conseil de tout désinfecter au savon noir.... ou à l'eau de javel et si je pouvais, brûler tout ce qui appartenait au chien (il s'appelait Dick). Les autres animaux présents (1 chien - 2 chats) ont été hospitalisés et traités préventivement (pourtant vaccinés!)... et s'en sont sortis indemnes....


Sources : Wikipedia, jardins félins, notes personnelles.
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