Ma DalliaNée dans un jardin au printemps 2008 ?
Née l’année des D,
Tout naturellement, je t’ai appelée Dallia.
Née d’une mère abandonnée,
Qui a eu la bonne idée de vous amener,
Toi et tes 5 frères, dans un jardin
Où vivaient de gentils humains
Amis des chats.
Ils nourrirent ta mère et vous après
Et décidèrent de vous trouver un foyer.
Tu as été la seule à être adoptée.
Dès ton arrivée à la maison tu as trouvé d’autres compagnons
Plus vieux, moins marrants et un tantinet grognons.
Après quelques jours tu as trouvé ta place : près de moi.
Durant ces deux années, que de bonheur tu m’as donné,
Que de fous rires tu as déclenchés :
Tantôt marchant comme l’humain sur deux pattes,
Tantôt jouant comme une dératée,
Attrapant au vol une éponge, une balle,
Tantôt me sautant dessus pour te lover sur mes épaules,
Mais surtout, le soir venu,
Miaulant à fendre l’âme comme pour me dire :
Allez viens, il est l’heure de dormir.
Viens pour que je me mette contre toi,
Car vois-tu, moi aussi j’ai besoin de toi,
J’ai besoin de sentir ma maman deux pattes près de moi !
J’ai besoin d’être rassurée pour dormir en paix.
Tu te souviens, dis, que tu m’enguirlandais
Si tout de suite je n’obéissais pas
Au miaou du dodo ?
Tu m’enguirlandais tellement, que souvent
J’ai cru bon de te répondre aussi de la même façon
Et alors s’ensuivaient des séries de miaulements,
Les miens qui essayaient d’imiter les tiens,
C’était drôle et toutes deux prenions plaisir à ce bavardage.
Les autres humains qui en ont été témoins
Ont toujours montré de l’étonnement
Qu’un chat et un humain fussent à ce point fusionnels.
Au plus profond de mon cœur,
Ces souvenirs demeureront à jamais !
Puisque, aujourd’hui, 23 octobre 2010,
Tu as rejoins le paradis des chats.
Bien qu’entourée et soignée avec dévouement,
Nous n’avons pu te tirer du mauvais pas
Dans lequel la maladie t’a entraînée.
Pardon Dallia de ne pas avoir su mieux te protéger,
Mille pardons pour ce mauvais coup du sort
Qui oblige à la séparation de nos routes.
Dans mes souvenirs tu seras éternelle à jamais !
Et n’oublie pas : je t’aime et t’aimerai toujours,
Petit être innocent qui a illuminé ma vie.
J’espère avoir réussi à te rendre un peu de ce que tu m’as donné.